17 octobre 2018

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©Martin Guindon - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Le chantier de la route 111 Est, lors de notre plus récent passage, le 5 octobre.

Les importants travaux de décontamination débutés le 18 juillet devaient normalement se terminer le 15 octobre.

«Les délais s’expliquent par deux facteurs. D’abord, la quantité de sols contaminés est plus grande qu’anticipée, ce qui signifie plus de déblai et de remblai. Puis, le temps est extrêmement pluvieux et les températures plus froides que les normales de saison, ce qui a eu pour effet de ralentir passablement les travaux. Le trou se remplit d’eau et l’entrepreneur doit la pomper constamment», explique Luc Adam, porte-parole du ministère des Transports.

L’échéancier fraîchement révisé prévoit maintenant une réouverture à la circulation sur une voie en alternance à compter du début novembre, puis la réouverture complète des deux voies à la mi-novembre.

«Nous allons maintenir la voie de détour par la route de l’Hydro et le chemin Veillette jusqu’à la réouverture complète de la route 111, avec la signalisation actuelle et la vitesse limitée à 60 km/h», précise M. Adam.

Complétés en 2019

Il faudra toutefois attendre au printemps ou à l’été 2019 avant que les travaux soient complétés, avec le l’asphaltage permanent, l’aménagement du terre-plein et l’éclairage.

«On va tenter de mettre une couche d’asphalte temporaire, mais c’est plutôt difficile à trouver rendu en novembre. La plupart des usines sont fermées. Cette couche temporaire serait retirée l’an prochain et on mettrait une couche de base et la surface de roulement. Le marquage de la route se fera aussi à ce moment», indique Luc Adam.

Un chantier majeur

Bien qu’il ne soit que d’une longueur de 300 mètres, le chantier actuel est majeur. Les travaux de décontamination obligent l’entrepreneur Hardy Construction d’Amos à creuser de 5 à 6 mètres de profondeur sur la largeur de l’emprise de la route.

La Ville d’Amos profite aussi du chantier pour remplacer une conduite d’aqueduc et prolonger son réseau d’égout dans le secteur. Le projet global représente un investissement de 6,8 M $, dont une part importante est assumée par deux des compagnies pétrolières responsables de la contamination des sols.