17 octobre 2018

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©Sophie Rouillard

Nathalie Chouinard, directrice de La Maison de la Famille de Malartic, et Brigitte Bélanger, directrice du Refuge Jeunesse Malartic, lors du lancement du Guide pour séparation (GPS).

Ce nouveau guide est le fruit de cinq ans de travail par plusieurs acteurs du Refuge Jeunesse Malartic, de la Maison de la Famille de Malartic et de Liaison-Justice. 

«J’ai moi-même vécu une séparation et, honnêtement, ça m’a pris six mois passer au travers de ça, raconte Brigitte Bélanger, directrice du Refuge Jeunesse Malartic et l’une des instigatrices du projet. Je travaille dans un milieu où j’ai accès à plusieurs outils pour mieux vivre ce genre de situation et, pourtant, j’ai eu plusieurs zones grises. J’en ai parlé avec un collègue et il m’a dit qu’il rencontre plusieurs personnes vivant cette même problématique. Nous avons donc décidé de nous lancer dans la création du GPS pour que les organismes puissent donner des repères aux couples qui se séparent.» 

Le guide traite notamment des assurances, du changement d’état civil et des différents régimes du gouvernement du Québec en plus de dresser la liste de plusieurs organismes pouvant venir en aide aux personnes en détresse à la suite d’une séparation. «Il y a l’aspect psychologique, évidemment, mais il y a aussi tout le côté financier et légal, souligne Mme Bélanger. Tous les aspects d’une séparation sont importants.» 

Familles 

Qui dit séparation, dit souvent garde partagée lorsqu’il est question d’enfants. Il était important pour le comité responsable de la création du GPS d’inclure les familles dans ce recueil. «On a commencé à construire le guide pour les adultes seulement et, au fur et à mesure, nous avons inclus des ressources et des repères pour ceux qui ont des enfants, explique Nathalie Chouinard, directrice de la Maison de la Famille de Malartic. On veut outiller les parents, mais aussi les différents intervenants qui sont en contact avec les jeunes.» 

Le GPS sera d’ailleurs fourni aux organismes ayant une clientèle qui est touchée par les séparations. À peine le guide lancé dans la Vallée-de-l’Or que d’autres MRC désirent en avoir une version adaptée pour leurs secteurs. «Il y a des gens à Amos qui veulent vraiment en avoir un, affirme Brigitte Bélanger. Ça prouve que c’est vraiment un outil nécessaire dont tous les intervenants pourront bénéficier.»