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18 octobre 2018

À la découverte des métiers

Des élèves du Carrefour vivront des stages en entreprise

Parcours à l'emploi 2018 val-d'or secondaire étudiants difficultés éducation

©Sophie Rouillard

Les élèves ont pu repartir avec ces petites statuettes du logo de l’entreprise ASDR qu’ils ont soudées.

Près d’une dizaine d’étudiants de la polyvalente Le Carrefour étaient en visite, le 10 octobre dernier, à la salle de soudure de l’entreprise d’ASDR à Malartic afin d’en apprendre davantage sur le métier de soudeur et se dénicher un stage.

Il s’agissait d’une des dix entreprises que le groupe d’élèves visitait dans le cadre du programme Parcours à l’emploi de la polyvalente. «Ce sont des jeunes de 15 ou 16 ans qui sont en difficulté d’apprentissage, indique Nancy Carré, responsable des stages au sein du programme. Parcours à l’emploi leur permet de toucher à plusieurs domaines et d’être motivés à vouloir persévérer pour obtenir un diplôme. Après leur stage, ils vont tous recevoir un certificat qui est reconnu aux yeux du gouvernement comme quoi ils ont accompli un stage d’un certain nombre d’heures.» 

«C’est pour leur donner la chance de vivre une expérience de travail, poursuit Daniel Provencher, enseignant et également responsables des stages. Ces visites leur font découvrir les réalités du marché du travail dans le but d’obtenir un stage dans l’une des entreprises que nous aurons visitées.» 

Il va sans dire que pour les entreprises participantes, il s’agit d’une opportunité en or pour attirer de la nouvelle (et jeune!) main-d’œuvre. 

«En soudure, il n’y a pas vraiment de relève, souligne Jonathan Chalifoux, contremaître chez ASDR à Malartic. Nous avons beaucoup de travail à faire et nous devons aller chercher des travailleurs à l’extérieur de la région. C’est sûr que si on peut engager des gens d’ici, c’est encore mieux. Même s’ils sont jeunes, ils peuvent commencer comme journalier et grimper les échelons. Nous payons aussi la formation pour l’obtention d’un diplôme d’études professionnelles.» 

«Avec la pénurie de main-d’œuvre, ce programme est à long terme un bon moyen pour les jeunes de se trouver un travail et ça permet pour les entreprises d’acquérir de nouveaux travailleurs», ajoute M. Provencher.

Jonathan Chalifoux

©Sophie Rouillard

Les étudiants ont eu l’occasion de faire de la soudure avec l’aide de Jonathan Chalifoux, contremaître chez ASDR à Malartic.

Premières impressions 

Durant tout les mois de septembre et d’octobre, les étudiants iront d’entreprises en entreprises afin de dénicher leur lieu de stage idéal. Ensuite, ils passeront à raison de deux jours par semaine en stage et trois jours à l’école. Pour le moment, toutefois, peu d’entre eux semblaient avoir fait leur choix. «Je ne sais pas encore où je vais aller, mais je pense que le programme Parcours à l’emploi c’est vraiment une bonne chose, lance Alexis Frenette. On peut voir plusieurs métiers et vivre de vraies expériences.» 

«J’avais hâte de venir, assure pour sa part Gabriel Savoie, qui avait déjà un grand intérêt pour la soudure avant la visite chez ASDR. Je fais déjà de la soudure avec mon grand-père donc je connais un peu ça.» 

Pour ce qui est des trois filles du groupe, bien qu’ASDR ne touchait à aucun de leurs intérêts, l’une d’entre elles a déjà trouvé son milieu de stage. «Je vais aller à la SPCA de Val-d’Or, indique Kelly Dekeyser. J’ai un chat et un chien chez moi. J’adore les animaux. Je sais pour le moment que je vais aider au nettoyage des cages le matin. Je vais en savoir plus quand je vais commencer.» 

Les étudiants ont encore quelques semaines devant eux avant de devoir faire leur choix final concernant leur lieu de stage.

Parcours à l'emploi 2018

©Sophie Rouillard

Le groupe aura pu découvrir les ateliers de soudure ainsi que de voir des ouvriers à l’oeuvre.

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