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18 octobre 2018

Courir avec Catherine a rapporté 4500 $ au Refuge Pageau

Catherine Drolet buse Pageau

©Martin Guindon - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Félix Offroy s’apprête à remettre la buse à queue rousse à Rémi Drolet afin qu’il puisse la remettre en liberté en compagnie de Thérèse Veillette et de leur fils Adam.

COMMUNAUTÉ. Le projet «On court avec Catherine!» aura finalement permis de recueillir 4500 $ au profit du Refuge Pageau.

L’initiative de Mary-Lee Marcoux visait à rendre hommage à sa grande amie Catherine Drolet, décédée tragiquement dans un accident de voiture en avril dernier. Celle-ci consistait à vendre des t-shirts à l’effigie de Catherine à des participants de l’Express H2O, puis au Marchons courons à Trécesson (MCT), au profit du Refuge Pageau, une cause qui lui tenait particulièrement à cœur.

Les parents de Catherine, Rémi Drolet et Thérèse Veillette, ainsi que son frère Adam, ont non seulement endossé le projet, mais ils ont embarqué totalement dans celui-ci. Ils étaient de la «vague bleue» de 250 personnes qui ont couru l’Express H2O en juillet et du groupe plus restreint au MCT.

Une amie du Refuge

Les 279 t-shirts vendus ont rapporté 2790 $ et les dons effectués au nom de Catherine au Refuge Pageau s’élèvent à 1477 $, pour un total de 4267 $. La famille Drolet a arrondi le montant à 4500 $. «Les gens ont vraiment été gentils. Et c’est sûr que s’il y en a qui en veulent encore, nous en avons toujours en vente chez Amos Toyota», a souligné Thérèse Veillette, touchée par la générosité de tous.

Buse queue rousse

©Martin Guindon - Le Citoyen Val d'Or - Amos

La buse à queue rousse

Rémi Drolet buse Pageau

©Martin Guindon - Le Citoyen Val d'Or - Amos

La buse à queue rousse remise en liberté par Rémi Drolet.

«Catherine était une amie du Refuge, une fille allumée qui voyait l’intérêt de soutenir le Refuge dans ses missions pour aider les animaux. C’est sûr que nous aurons quelque chose ici à sa mémoire», a souligné Félix Offroy.

Libérer une buse

Reconnaissant, le Refuge Pageau a offert à la famille Drolet de participer à la remise en liberté d’une buse à queue rousse, le 5 octobre dernier. Celle-ci était immobile dans la cour d’une résidence de Palmarolle.

«Elle est arrivée ici le 13 septembre et elle pesait moins de 800 grammes. Elle était affamée et déshydratée. Les gens qui l’ont trouvée ont eu le bon réflexe de se dire que ce n’était pas normal qu’elle se laisse approcher aussi facilement. Si elle était restée là deux ou trois jours de plus, elle n’aurait pas survécu. Maintenant, elle doit peser environ 1300 grammes et elle est prête à s’en aller», a expliqué Félix Offroy, en précisant qu’il ne s’agit pas d’un oiseau migrateur.

Le bon réflexe

Le codirecteur du Refuge Pageau a profité de l’occasion pour revenir sur cette notion du «bon réflexe» dans des cas comme celui-ci.

«Si un oiseau de proie est dans un lieu inhabituel (clôture, rampe de galerie) et se laisse approcher sans bouger, ce n’est pas parce qu’il est gentil. Il est fort probablement en détresse. Parfois, les gens l’observent pendant 2-3 jours avant de réagir, ce qui peut lui être fatal. Il faut plutôt s’empresser de nous appeler ou d’appeler les agents de protection de la faune», a-t-il insisté en rappelant que tous les oiseaux de proie sont à déclaration obligatoire.

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