19 octobre 2018

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

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©Pierre-Olivier Poulin - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Jacob Gaucher a eu la chance de commencer des études universitaires alors qu’il était encore dans le Midget AAA.

Ayant eu la chance de prendre de l’avance sur les autres jeunes de son âge en sautant sa deuxième année du primaire, Gaucher a pu terminer son secondaire avant d’être repêché par Val-d’Or en juin 2017. 

Lorsqu’il a été retranché par le vert et or l’an dernier, Gaucher avait entrepris des démarches avec l’aide de son agent pour entreprendre des cours universitaires.  

Ayant fait une demande pour faire une 12e année à distance, l’établissement du Nouveau-Brunswick a accepté directement la demande du hockeyeur originaire de Richelieu pour lui permettre de faire des cours de base pendant qu’il évoluait toujours avec les Gaulois de Saint-Hyacinthe dans le Midget AAA, devenant ainsi le premier joueur du circuit à connaître un tel parcours. 

Ce dernier a déjà accompli trois cours de son baccalauréat en administration et compte en compléter un quatrième prochainement. 

À la suite de son Bac, le centre de 6’3’’ et 186 livres se dirigera vers le monde du droit et espère pouvoir entrer dans une école de droit. 

«C’était important pour moi d’avoir un plan de secours après le hockey. Je veux me concentrer sur l’après-carrière et c’est sûr que c’est une fierté pour moi de réaliser cet exploit… j’ai dû travailler pour en arriver là et rien ne m’a été donné», a commenté Gaucher, qui a également vu son père Yannick porter l’uniforme des Foreurs lors des saisons 1993-1994 et 1994-1995. 

Celui-ci avait étudié la possibilité d’aller dans le réseau des cégeps, mais il a préféré le réseau universitaire néo-brunswickois pour être plus avancé dans son cheminement lorsque sa carrière junior sera terminée. 

Une gestion différente 

Maintenant un joueur de la LHJMQ, Gaucher doit s’adapter à un horaire légèrement différent à ce qu’il a connu avec les Gaulois. Toutefois, le fait de pouvoir faire ses études par correspondance lui épargne quelques problématiques comparativement à ses coéquipiers qui fréquentent physiquement le Cégep. 

«Les horaires étaient plus éclatés quand je jouais à Saint-Hyacinthe et on avait moins de matchs les soirs de semaine. En faisant le tout par distance, je peux avancer à mon rythme et les longs voyages en autobus sont une bonne occasion de faire cela», a expliqué le choix de 2e ronde de l’équipe.