03 octobre 2018

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©Jean-François Girard

Sylvie Gilbert-Boucher pose fièrement avec sa médaille de bronze de l’Ordre du mérite scolaire de l’Association des commissions scolaires de l’Abitibi-Témiscamingue (ACSAT).

C’était un honneur auquel Sylvie Gilbert-Boucher ne s’attendait pas lors du Gala d’excellence de l’ACSAT, le 14 septembre dernier, à Ville-Marie.  

«Je n’y croyais pas, se souvient la nouvelle retraitée. J’étais très surprise, mais également très contente. J’avoue que ce fut une très belle façon de boucler la boucle avec mon rôle de commissaire en Abitibi-Témiscamingue.» 

Sylvie Gilbert-Boucher, qui a récemment quitté la région pour des raisons personnelles, aura accumulé une dizaine de postes tout au long de sa carrière à la CSOB.  

Elle a notamment évolué au sein de la commission scolaire à titre de membre du comité d’école, du comité d’orientation, du comité de parents, commissaire parent et finalement commissaire élue. «J’ai aussi participé au cours des années au journal de la commission scolaire, au comité des ressources humaines, à plusieurs comités de sélection et au comité des parcs et espaces verts, ajoute l’ancienne commissaire, dont le rôle premier était de déterminer les orientations de la commission scolaire en prenant en considération l’intérêt des élèves, des parents et des électeurs de leur communauté. 

«Tout ce qui était à ma portée, je l’essayais! De plus, comme j’ai été une travailleuse autonome, je pouvais facilement me libérer pour assister à des réunions», précise-t-elle. 

Quand l’éducation rime avec passion 

Pour Sylvie Gilbert-Boucher, être commissaire n’a jamais été un travail ou une tâche, mais bien une passion. 

«Tout a commencé en 1998, lorsque mon fils entrait en première année, raconte-t-elle. C’est par pur hasard que j’ai entendu parler d’une rencontre pour la commission scolaire. De fil en aiguille, ma passion pour l’éducation s’est développée jusqu’à ce que je me décide de me présenter comme commissaire.» 

Au cours de ses 30 années de service au sein de la CSOB, Mme Gilbert-Boucher aura assisté à toutes sortes de moments forts, comme les fusions des commissions scolaires en 1998, le renouveau pédagogique, les nombreuses compressions budgétaires et les débats de structure des dernières années. «Je crois avoir toujours été très présente pour les citoyens et très curieuse dans ce domaine, soutient-elle. Je n’arrive toujours pas à croire que ça fait 30 ans! Pour moi, c’est comme si c’était hier que je commençais ma carrière.» 

Désormais déménagée dans les Laurentides, Sylvie Gilbert-Boucher prévoit déjà s’impliquer auprès d’une commission scolaire de cette région. «Il y en a pour qui le golf est une passion. Pour moi, c’est l’éducation!, lance-t-elle en riant. Je vais guetter les réunions et je crois bien que je vais essayer d’être élue comme commissaire de nouveau, mais cette fois, là-bas.» 

Ce qui est certain, c’est que Sylvie Gilbert-Boucher n’entend pas rester assise à ne rien faire, qu’elle soit retraitée ou non. 

«Je croyais m’ennuyer en étant à la retraite, mais pour le moment ça me convient très bien. C’est certain, par contre, que je vais rester active dans le milieu de l’éducation, car selon moi, ça représente le début de tout», conclut-elle.