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30 octobre 2018

L’aménagement du centre de soins ambulatoires débute à Amos

CH Amos travaux ambulatoires

©Martin Guindon - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Une chute à déchets a été installée près de l’aire du garage des ambulances. Pour la durée des travaux, l’accès à cette porte est réservé au personnel autorisé. Les usagers et les visiteurs doivent utiliser l’entrée principale.

SANTÉ. Les travaux d’aménagement d’un centre de soins ambulatoires à l’hôpital d’Amos sont amorcés et se poursuivront jusqu’à la mi-avril 2019.

Durant les cinq premières semaines, l’entrepreneur s’affairera à retirer l’amiante présent à l’intérieur du plafond dans l’aile ouest du 5e étage qui accueillera le futur centre. Des mesures de protection et de confinement approuvées par la CNESST seront déployées pour la sécurité des travailleurs, membres du personnel et usagers.

La présence d’amiante s’est avérée une surprise et expliquerait en partie le retard d’un an pour ce projet. On prévoyait au départ intégrer les nouveaux locaux le printemps dernier.

«On est à 100 % dans l’amiante, ce qui est très rare à l’hôpital d’Amos. On n’en a pas trouvé dans les murs, mais partout dans les plafonds. Au niveau du projet, ce n’est pas vraiment problématique, parce que l'on confine l’amiante, puis on procède ensuite normalement. Mais ça vient augmenter les coûts», avait expliqué Marc Bergeron, adjoint à la directrice des services techniques et logistique, aux membres du conseil d’administration du CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue, réunis à Amos en juin dernier.

Si on évaluait alors les coûts du projet à 800 000 $, ils sont finalement de plus de 1,1 million $. Ils sont assumés à même le budget des rénovations fonctionnelles du CISSS. L’entrepreneur local Construction Gaston Proulx et Frères a remporté l’appel d’offres lancé en septembre.

Remise aux normes

Le CISSS n’avait pas non plus pris en compte dans son projet original qu’il lui faudrait procéder à une mise aux normes complète.

«Auparavant, quand on faisait des travaux comme ça, c’était considéré un réaménagement mineur et on ne remettait pas tout aux normes, ce qui permettait de diminuer les coûts. Maintenant, les professionnels n’ont plus aucune flexibilité à ce niveau, et c’est correct. C’est juste que là, il faut en plus se remettre aux normes au niveau de l’électricité, de la ventilation et de la plomberie. Ça affecte les coûts et ça complique les choses dans certains bâtiments. Il a fallu trouver des solutions», avait fait valoir M. Bergeron.

Le premier dans la région

Ce centre de soins ambulatoires est le premier mis sur pied dans la région. Des projets similaires sont en élaboration à La Sarre et Rouyn-Noranda. Cette démarche s’inscrit dans la transformation clinique dans laquelle le CISSS s’est engagé pour réduire l’hospitalisation et les visites à l’urgence.

«Ce qu’on souhaite ici, c’est offrir un plateau technique et un environnement physique spécialisé en médecine ambulatoire, qui sera ouvert sur une période de sept jours avec des heures d’ouverture facilitant l’accès aux services», avait expliqué le président-directeur général du CISSS, Yves Desjardins, en juin.

En pratique, le CISSS regroupera les services de la médecine de jour de l’hôpital et les services de santé courants du CLSC au même endroit. On y dispensera des soins qui ne nécessitent normalement pas une hospitalisation, allant de l’administration de certaines médications aux soins de plaies en passant des biopsies et autres ponctions diverses.

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