30 octobre 2018

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©Archives

Olivier Boutin-Martineau (à droite) est le premier des Volubiles a avoir été honoré avec humour lors de la dernière représentation.

Tous vêtus de costumes portés par Olivier ayant marqué les soirées Volubiles aux thématiques plus farfelues les unes que les autres, les autres membres du groupe ont pu se vider le cœur ou rendre hommage à Olivier sous forme de soirée funéraire. «Ce fut très drôle, j’ai adoré ma soirée. Puis l’accueil de la foule quand je suis arrivé sur scène, ça m’a beaucoup ému.»

Celui qui a d’abord été le remplaçant, pour la première fois à un spécial de Noël, a finalement intégré le groupe officiellement sous la pression populaire. «Pascal Binette dit toujours qu’il recevait des lettres qui demandaient pourquoi je n’étais pas toujours là», raconte le principal intéressé.

La liberté des Volubiles

Originaire de Val-d’Or, Olivier a pris plaisir à rouler sur  la 117 entre les deux villes pour participer aux représentations. «Je suis triste que le projet arrête parce que j’aimais le faire, mais en même temps je comprends. On arrête au bon moment, quand ça va bien. Puis faire de l’humour à notre époque, c’est pas évident. Les Volubiles, on va partout! Pour venir aux spectacles, faut avoir l’esprit ouvert parce que tout y passe sans exception. Aujourd’hui avec les réseaux sociaux et tout, on dirait que les gens s’offusquent plus facilement.»

Improvisateur hors pair, lui qui participe encore avec le club d'impro régional le CRIME, aura ajouté un autre niveau à son jeu avec Les Volubiles. «Les gens sont là plus pour le spectacle. C’est très différent de l’improvisation.»

Son style préféré d’épreuve aux Volubiles est le doublage de films et celle qui redoute sont toutes les épreuves chantées.

S’il a touché au théâtre, cette forme d’expression ne l’a pas séduite. «Pour moi, être sur scène demeure un passe-temps. Puis, j’ai réalisé que je n’aime pas être dirigé. C’est un aspect que j’aime des Volubiles, il n’y a pas de mise en scène. Il arrive ce qui arrive, tu te débrouilles avec ça et tu passes aux autres ensuite.»

Outre la ligue d’improvisation, Olivier Boutin-Martineau n’a pas d’autres projets artistiques en vue. «Je suis ouvert à d’autres projets pour me garder sur une scène. Nous avons aussi les chroniques à la radio que j’aime bien. Disons que j’aimerais bien toucher à la websérie.»

Les autres Volubiles vus par Olivier Boutin-Martineau

Émilie Villeneuve: C’est la calme du groupe, la plus rationnelle, celle qui est capable de faire de l’esprit.

Virgil Héroux-Laferté: Un peu stressé, celui qu’on sait jamais ce qui va sortir

Luc Drolet: Éclaté! On ne sait pas où il s’en va et pourquoi, mais on sait qu’il va finir par trouver une raison. Celui aussi qui est le plus étonnant.

Pascal Binette: Le gentil salaud! Celui qui s’inspire de tout et de rien.