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04 octobre 2018

Eau d’Amos: la désinfection du réseau serait en cause

Sébastien D'Astous

©Photo Le Citoyen/Archives - Martin Guindon - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Le maire Sébastien D’Astous a fait le point sur la situation, jeudi matin.

MUNICIPAL. Aux prises avec un troisième avis d’ébullition de l’eau en un mois, la Ville d’Amos réitère que l’eau de l’esker est toujours d’excellente qualité. C’est plutôt la désinfection d’une partie de son réseau d’aqueduc qui poserait problème.

«C’est une situation qui est toujours plate quand on doit émettre des avis d’ébullition de l’eau. Mais on prend la situation au sérieux», a assuré le maire Sébastien D’Astous, qui a fait le point sur la situation, ce matin.

Hier, la Ville a émis un nouvel avis de faire bouillir l’eau pendant au moins une minute avant de la consommer, et ce, 24 heures à peine après avoir levé l’avis précédent. Les analyses d’échantillons ont révélé une fois plus la présence d’une contamination dans son réseau d’aqueduc. Une situation qui relève pratiquement du jamais vu à Amos.

Infiltration des eaux de surface?

«Ce qu’il est important de comprendre, c’est que l’esker n’est pas affecté. Ce qu’on suspecte, et là ce n’est encore qu’une hypothèse, c’est qu’il y aurait eu contamination à notre vieux puits via une infiltration des eaux de surface à la fin du mois d’août. On a eu un été long et chaud, puis on a eu des coups d’eau. On pense que c’est là que la contamination a eu lieu», a expliqué le maire D’Astous.

Lors du premier avis d’ébullition, émis le 31 août, la Ville a fermé le puits #1 et a amorcé la chloration de son réseau. Chloration qu’elle a relancée au 2e avis, le 27 septembre.

«On se rend compte qu’il y a encore des petites anomalies dans certains bouts de lignes de notre réseau. Le chlore se disperse partout, mais on réalise que dans certaines extrémités, où l’eau circule moins, la teneur en chlore est moins élevée. C’est donc plus long pour nettoyer ces parties du réseau. Ce qu’on a fait cette fois-ci, c’est qu’on a soutiré de l’eau dans ces extrémités pour assurer un rinçage plus efficace», a précisé Sébastien D’Astous.

Le plus rapidement possible

En vertu de la réglementation provinciale, la Ville doit maintenant produire 14 analyses d’échantillons quotidiens d’eau sans aucune trace de contamination pendant deux jours consécutifs avant de lever son avis d’ébullition.

«On veut revenir à la normale le plus rapidement possible. Il y aura prise d’échantillons aujourd’hui et demain. Il faut 24 heures pour obtenir des résultats d’analyses. Nous avons demandé au laboratoire d’ouvrir samedi pour nous, puisqu’il s’agit d’un long week-end. Dans le meilleur des cas, on pourrait lever l’avis d’ébullition samedi après-midi. Mais on n’est pas encore rendu là», a indiqué le maire d’Amos.

Ce dernier a par ailleurs invité la population à suivre la page Facebook, le site internet et l’application mobile de la Ville pour être informée de la levée de l’avis.

Un portrait technique

Une fois qu’elle aura rétabli la situation, la Ville d’Amos s’attaquera à la réalisation d’un portrait plus technique de son puits #1 afin notamment de valider son hypothèse de la contamination par une infiltration des eaux de surface.

«Il faut aller chercher une analyse à l’externe, pour avoir un bon diagnostic de cet ouvrage-là. On s’aperçoit aussi qu’on a d’autres ouvrages sur notre réseau qui prennent de l’âge. Il y aura aussi un diagnostic un peu plus poussé de l’ensemble de nos infrastructures à poser au cours des prochains mois», a expliqué Régis Fortin, directeur du Service de l’environnement et des services techniques à la Ville d’Amos.

Coup de pouce d’Eska

Lors de son point de presse jeudi, la Ville d’Amos a indiqué que l’embouteilleur Eska a offert son aide pour les restaurateurs affectés par cet avis d’ébullition. L’entreprise de Saint-Mathieu-d’Harricana a fait don de près de 28 000 bouteilles de 500 millilitres d’eau destinées aux restaurants d’Amos, qui seront contactés par la Ville. «Eska a aussi augmenté la fréquence et la quantité des grands formats dans les dépanneurs et épiceries afin de ne pas créer une rareté», a précisé le maire Sébastien D’Astous.

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