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Retour04 octobre 2018
Le recrutement à l’international de la Vallée-de-l’Or porte enfin ses fruits
©Gracieuseté
Sur la photo (de gauche à droite): Christian D’Amours, président de Géotic, Gabriel Santiago Pujol Farina, nouvel arrivant et sa conjointe Yaima Cires Perez, Marie-Andrée Mayrand, directrice du Service du développement local et entrepreneurial à la MRCVO et Christian Riopel, directeur du Service administratif et directeur général adjoint de la MRCVO.
Un tout premier candidat issu des missions de recrutement à l’international, réalisées au printemps par la MRC de la Vallée-de-l’Or (MRCVO), est arrivé en sol abitibien le 2 octobre.
C’est par l’entremise de la MRCVO que Gabriel Santiago Pujol Farina et sa conjointe, Yaima Cires Perez, ont pu plier bagages à Sao Paulo pour venir s’installer au Québec.
Au printemps dernier, la MRCVO a participé à trois missions de recrutement qui ont eu lieu au Brésil, en France et en Tunisie. Ce projet-pilote avait pour objectif de permettre à l’organisme de développer une expertise en accompagnement et en référencement pour ensuite la mettre à la disposition des entreprises de son territoire.
«À la suite de ces missions, plusieurs candidats ont été retenus, dont Gabriel Santiago Pujol Farina. Ce dernier s’est démarqué lors des entrevues à Sao Paulo, au Brésil, en avril dernier. Originaire de Cuba, M. Pujol Farina est un développeur sénior Winforms qui souhaitait s’établir dans la Vallée-de-l’Or en raison de la qualité de vie que l’on retrouve en région et de sa passion pour la nature», est-il souligné dans un communiqué transmis par la MRCVO aux médias.
Une grande expertise
Gabriel Santiago Pujol Farina détient un baccalauréat en informatique, plus de dix ans d’expérience dans ce domaine et a déjà été professeur dans une université. Il était un candidat convoité par l’entreprise Géotic et s’est joint à l’équipe de cette dernière dès sa première semaine en Abitibi.
Pour Christian D’Amours, président de Géotic, bien que le processus soit complexe, il a permis d’aller chercher de la main-d’œuvre compétente dont son entreprise a besoin. «Ça s’est assez bien déroulé, mais ç’a été un peu plus lent que ce à quoi l’on s’imaginait, confie-t-il. C’est assez complexe, mais la MRCVO sait comment faire. Aujourd’hui, pour une région comme la nôtre et pour des entreprises spécialisées, le recrutement à l’international, c’est essentiel. Il n’y a pas beaucoup d’autres façons de s’en sortir.»
Prochains arrivants?
La MRCVO prévoit informer les entreprises de ses démarches et lancer d’autres recrutements à l’international pour l’année 2019.
D’autres recrues sont attendues au cours des prochains mois, dont un mécanicien français qui sera à l’emploi de la MRCVO dès novembre.
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