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07 octobre 2018

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Plus de 2 M $ pour améliorer les mines et la forêt

Le CRSNG appuie les travaux de sept professeurs de l’UQAT

Parc_residus_Vauze

©Patrick Rodrigue

Les sept chercheurs de l’UQAT se partageront un grand total de 2 178 136 $, notamment pour améliorer la croissance des forêts et la gestion des résidus miniers. Sur la photo, le site minier abandonné Vauze, au nord-ouest de Rouyn-Noranda.

Grâce à des subventions totalisant plus de 2 M $, sept chercheurs de l’UQAT réaliseront, au cours des prochaines années, des recherches destinées à améliorer la gestion des résidus miniers et à optimiser le rendement des forêts.

Le montant total des projets financés s’élève à 2 178 136 $. À lui seul, le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) a octroyé 1 062 790 $ en subventions. Le reste du financement provient de différents partenaires industriels et gouvernementaux.

Améliorer la gestion des résidus miniers

Au chapitre des mines, Mamert Mbonimpa et Tikou Belem, professeurs à l’Institut de recherches en mines et environnement (IRME), ont reçu 349 000 $ du CRSNG ainsi que 361 000 $ d’Agnico Eagle, Iamgold et Partenariat Canadian Malartic pour mieux comprendre l’influence du caractère visqueux des résidus miniers sur l’efficacité des méthodes de restauration des sites qui font notamment appel au rehaussement de la nappe phréatique. Leurs travaux devraient permettre d’améliorer la performance des techniques de restauration.

Pour sa part, Isabelle Demers, elle aussi professeure à l’IRME, bénéficiera de 280 760 $ du CRSNG, auxquels s’ajoutent 313 460 $ de plusieurs partenaires industriels, pour étudier de nouvelles approches de gestion des résidus miniers afin de réduire la génération de drainage minier acide.

Chenilles et peupliers hybrides

Les cinq autres projets financés par le CRSNG sont pilotés par des professeurs de l’Institut de recherche sur les forêts. Annie DesRochers a vu deux de ses projets retenir l’attention de l’organisme.

Dans un premier temps, elle recevra 182 000 $, répartis également entre le CRSNG et des partenaires gouvernementaux et industriels, pour mieux comprendre l’impact des traitements sylvicoles en forêt boréale mixte sur la productivité des conifères et des feuillus, sur la séquestration du carbone et sur l’habitat faunique. Une autre subvention de 189 600 $, là aussi divisée également entre le CRSNG et d’autres partenaires, sera mise à profit pour optimiser le rendement des plantations de peupliers hybrides.

La livrée des forêts, dont les chenilles bleues sont tristement célèbres en Abitibi-Témiscamingue, sera scrutée par Benoît Lafleur afin de mieux comprendre comment les épidémies influencent la régénération forestière et d’identifier des stratégies pour mieux les contrôler. Pour ce faire, il a reçu 90 174 $ du CRSNG et 92 500 $ de partenaires industriels et gouvernementaux.

Pour sa part, Osvaldo Valeria profitera de 90 590 $ du CRSNG et de 91 110 $ de partenaires industriels pour augmenter la productivité des forêts aménagées dans des milieux paludifiés, c’est-à-dire des territoires où l’accumulation de matière organique au sol nuit à la croissance des arbres.

Enfin, Nicole Fenton déterminera un seuil minimal d’arbres à conserver dans un territoire donné pour assurer le maintien de la biodiversité des espèces végétales dont la dispersion naturelle est très limitée, notamment les mousses. Les résultats, qui seront obtenus grâce à 65 976 $ du CRSNG et 70 976 $ de partenaires industriels et gouvernementaux, pourront bonifier la certification forestière.

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