09 octobre 2018

Partager sur les réseaux sociaux

©Sophie Rouillard

Josée Parent pose avec le laser «Joule» qui permet de traiter l’incontinence urinaire chez les femmes.

L’appareil, connu par les spécialistes de la santé comme le «Joule», éviterait bien des tracas pour les femmes, selon la gynécologue Josée Parent. 

«Il n’y a aucune convalescence ou presque, indique Dre Parent qui est copropriétaire de la Clinique médicale d’urogynécologie de l’Abitibi avec l’urologue Thierry Tremblay. Après une chirurgie pour soigner l’incontinence urinaire, par exemple, on peut avoir environ deux mois à devoir rester au repos à la maison et ce n’est pas accommodant pour personne. Avec le laser, les gens peuvent tout de suite vaquer à leurs occupations après le traitement qui dure à peine quelques minutes. Par contre, le tissu vieilli et dans le cas du laser, des soins annuels sont requis.» 

Le laser, qui a une valeur d’environ 400 000 $, est le premier en région à être utilisé par une gynécologue et un urologue. En effet, le Joule est fréquemment utilisé pour soigner plusieurs problématiques de la peau dans des cliniques d’esthétisme. Le laser de Josée Parent et Thierry Tremblay sera d’ailleurs utilisé par la Clinique Médico-Esthétique Aphrodite de l’esthéticienne Claudie Lemay, qui a pignon sur rue au même endroit que la clinique des deux docteurs. «Le Joule est fréquemment utilisé pour traiter l’acné, les vergetures, les varices ou encore la pilosité, explique la docteure Parent. Beaucoup de professionnels au Québec utilisent cet appareil à des fins esthétiques. C’est plutôt aux États-Unis qu’on s’en sert plus à des fins médicales comme nous le faisons.» 

Le nombre de séances pour un traitement (ainsi que le prix) varie d’une situation à une autre.  

Engouement 

Depuis l’acquisition de l’appareil, les docteurs Josée Parent et Thierry Tremblay reçoivent des appels et des demandes de partout dans la région. 

«Nos publications Facebook ont fait le tour du Québec, souligne Josée Parent. Tellement, qu’un groupe de femmes de Sept-Îles a réservé un autobus pour qu’elles puissent venir ici, à Val-d’Or, suivre nos traitements.» 

De plus, l’Université McGill et la clinique de Val-d'Or travailleront de concert. «Des pathologistes de McGill sont intéressés à ce qu’on participe dans leurs recherches, car ils ont vraiment été épatés de voir les résultats du Joule, assure la gynécologue. Ils ont été très surpris de savoir que notre clinique était située à Val-d’Or.» 

Plusieurs médecins de l’Abitibi-Témiscamingue ont également démontré de l’intérêt pour recevoir des conférences des docteurs Josée Parent et Thierry Tremblay pour en apprendre plus. 

«On commence de plus en plus à diffuser de l’information sur notre nouveau laser et je sens que ça crée vraiment tout un engouement», conclut Josée Parent.