13 novembre 2018

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

Partager sur les réseaux sociaux

©gracieuseté

Yanick Racicot a remporté trois médailles de bronze lors du Championnat mondial de la WKC en Irlande.

Le Valdorien d’adoption a pris le troisième rang des compétitions de karaté, de kick-boxing et du combat par équipe, toutes dans la catégorie 90 kg et plus Open. 

«Ç’a été une belle expérience. Je n’avais que quatre mois pour passer de 238 à 220 livres pour pouvoir participer. J’ai dû faire une grosse mise en forme, surtout que mes entraîneurs et mes partenaires d’entraînement étaient loin», a raconté Racicot. 

Ce dernier a dû composer avec un facteur extérieur hors de son contrôle: le décalage horaire. Avec un fuseau horaire qui avance de cinq heures comparativement à l’heure de l’Est, le cycle de sommeil de l’athlète a complètement été chamboulé, ce qui lui a mis des bâtons dans les roues. 

«J’étais environ à 45% de mes capacités. J’ai essayé d’arriver quelques jours avant l’événement pour m’acclimater, mais ça n’a pas marché. J’ai passé six ou sept jours sans avoir eu une bonne nuit de sommeil, ce qui faisait en sorte que je n’avais pas d’énergie et que l’acide lactique montait dans mes muscles après seulement deux ou trois minutes», a déclaré le combattant. 

Même s’il visait la médaille d’or, Racicot se sent très à l’aise avec les résultats qu’il a obtenus dans la capitale irlandaise. 

«Je me disais, il arrivera ce qu’il arrivera. Après ma victoire en demi-finale de karaté, je n’avais plus de gaz et je me suis juste dit que je serais satisfait juste en me donnant à 100%. Ça prend de l’humilité pour accepter la défaite et si tu focalises trop sur uniquement la victoire, tu t’imposes un stress inutile, a analysé l’homme originaire de Hearst en Ontario. 

Une motivation de plus 

Maintenant de retour au Québec avec un cycle de sommeil plus régulier, Yanick Racicot compte prendre un peu de temps pour lui pour se reposer avant de reprendre l’entraînement.  

Il souhaite maintenant poursuivre son développement pour se qualifier au Championnat mondial 2019 qui aura lieu du côté américain de Niagara Falls. 

«Maintenant, je vais avoir toute une année pour m’entraîner. Je fais aussi un peu de traitement mineur au niveau des muscles, mais rien pour dire que j’ai une blessure sérieuse. Mon niveau d’énergie n’est pas le même, tellement qu'en ce moment, je fais à peu près le 1/8 de l’entraînement que je faisais avant de partir en Irlande», a mentionné l’athlète.