Cannabis: pas de succursale annoncée à Val-d'Or

©Adeline Mantyk - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Des centaines de personnes ont attendu des heures afin de se procurer du cannabis dans les différents points de vente de la Société québécoise du Cannabis (SQDC) après la légalisation du cannabis, le 17 octobre dernier.

La Société québécoise du Cannabis (SQDC) n’est toujours pas prête à confirmer quand elle entend ouvrir une succursale à Val-d’Or ou ailleurs en Abitibi-Témiscamingue.

À ce jour, on compte 15 succursales de la SDCQ au Québec. Pourtant, rien n’est attaché officiellement pour la région.

«Nous n’avons pas d’annonce à venir pour le moment, précise Mathieu Gaudreault, responsable du Service de relations avec les médias de la SQDC. L’Abitibi-Témiscamingue, avec l’Outaouais et le Saguenay–Lac-Saint-Jean, fait partie des régions sur lesquelles nous travaillons en ce moment.»

La Ville approchée

La Ville de Val-d’Or assurait en début octobre dernier, peu avant la légalisation du cannabis, que la municipalité avait été approchée pour guider la SQDC vers un secteur de la ville où il serait préférable d’opérer ses activités.

«On tient toujours à discuter avec les villes pour avoir leur avis sur l’emplacement, assure Mathieu Gaudreault. Par contre, nous devons aussi regarder selon nos besoins et les prix des locaux disponibles.»

«Lorsque la Ville a été approchée, nous avons consulté la Sûreté du Québec (SQ) pour savoir s’il y a des secteurs à éviter pour ouvrir un magasin qui vend du cannabis, indiquait le maire Pierre Corbeil, au début du mois d’octobre. On nous a conseillé d’éviter le centre-ville et de diriger la SQDC du côté ouest de la ville. Par contre, la Société voulait un local déjà existant qui répondait à ses besoins et ç’a été impossible. Va-t-elle se faire construire un local par un entrepreneur qu’elle va ensuite louer? On ne sait pas ce qui en est.»

Rupture de stock

L’ouverture d’une succursale en Abitibi-Témiscamingue ne serait toutefois pas retardée en raison des ruptures de stock qui ont frappé de plein fouet les magasins de la SQDC peu de temps après leur ouverture.

«Nous vivons une problématique au niveau de la quantité de notre marchandise, c’est vrai. Nous avons toujours voulu être transparents par rapport à ça, assure Mathieu Gaudreault. Par contre, nous n’arrêtons pas pour autant nos recherches pour ouvrir d’autres succursales.»

Rappelons qu’initialement, la SQDC visait l'ouverture d'une vingtaine de succursales en octobre au Québec.

Commentaires

22 novembre 2018

Martin

Val D’or encourage la vente du cannabis au noir en ouvrant pas une succursale à Val D’or .. c’est pas tout le monde qui ont une carte de credit pour en commander en ligne . sa change donc absolument rien qu’avant la légalisation . peut être Val D’or fait affaire avec le crime organiser et la venue d’une succursale à Val D ‘or serai une menace qui sait????