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14 novembre 2018

Un objectif de 300 000 $ pour la Grande Guignolée des médias

Ahern Lamarre Blanchette Duchesne Viens

©gracieuseté

Les coprésidents d’honneur de la 18e Grande Guignolée des médias en Abitibi-Témiscamingue: Michael Ahern, Guillaume Lamarre, Kim Blanchette, Olivier Duchesne et Christian Viens.

SOLIDARITÉ. La Grande Guignolée des médias en Abitibi-Témiscamingue aura lieu le 6 décembre dans les rues des principales villes de la région, avec l’objectif d’amasser 300 000 $.

Après Ville-Marie, Rouyn-Noranda et Val-d’Or, c’est au tour d’Amos d’être la ville hôtesse de cette grande collecte de denrées et d’argent visant à aider les gens dans le besoin à manger à leur faim dans le temps des Fêtes. La présidence d’honneur de cette 18e édition a été confiée à Christian Viens, Michael Ahern, Kim Blanchette, Guillaume Lamarre et Olivier Duchesne.

«Pour avoir travaillé avec l’équipe de la pharmacie Viens, Ahern, Blanchette et Lamarre sur notre projet du livre de recettes À table pour la faim, je suis extrêmement fière que cette équipe dynamique ait accepté notre invitation. Je suis convaincue que leur implication fera une différence sur nos résultats», a affirmé Josyane Bolduc, présidente de la Guignolée des médias, secteur MRC Abitibi, depuis 12 ans.

Impossible de refuser

C’est d’ailleurs cette collaboration de 2016 qui a convaincu l’équipe de la pharmacie d’accepter la présidence d’honneur. «Avec le changement de bannière qui est en cours, nous avons la broue dans le toupet, mais avec Josyane et son équipe, qui sont tellement généreux et prêts à tout faire pour cette cause, on ne pouvait pas dire non. On tient souvent pour acquis le fait de manger à sa faim tous les jours et on ne peut qu’imaginer la détresse que vivent les familles en situation de pauvreté», a fait valoir Kim Blanchette, qui sera dans la rue avec son équipe le 6 décembre.

Ils ont aussi de nouveau participé, comme en 2016, à des capsules vidéo produites par MédiAT. De courte durée et punchées, elles seront diffusées sur les réseaux sociaux afin de faire la promotion avec émotion et humour de la Grande Guignolée.

«On a décidé de faire ce qu’on peut faire, c’est-à-dire donner et utiliser notre tribune pour inviter les gens à donner» - Kim Blanchette

Plus de 300 000 $ en 2017

Lors du lancement de la 18e édition de la Grande Guignolée des médias, le 14 novembre à Amos, on a souligné la grande générosité des gens de l’Abitibi-Témiscamingue. Pas moins de 302 108 $ ont été amassés dans la région en 2017, selon le décompte final, dont 13 607 $ provenant de la campagne dans les supermarchés Provigo et Maxi.

«C’est la 9e année qu’on s’implique. Jusqu’au 24 décembre, des bacs seront en place dans nos magasins pour recevoir des denrées non périssables et il sera aussi possible de faire des dons en argent aux caisses», a précisé Maxime Chiasson, directeur du district pour la bannière Maxi.

Plus de 3000 demandes

La responsable régionale Nathalie Larose a rappelé que la Grande Guignolée des médias a pour but de permettre à chaque Québécois de se nourrir pendant les Fêtes et que les besoins existent à l’année.

«Il y a eu plus de 3000 demandes d’aide auprès des deux banques alimentaires de la région l’an dernier, mais il y a plus que 3000 personnes qui ont besoin d’aide», a-t-elle fait valoir.

Elle a aussi invité les gens à la générosité et à la prudence, alors qu’il y aura près de 1000 bénévoles qui récolteront des dons dans les rues d’Amos, La Sarre, Malartic, Rouyn-Noranda, Val-d’Or, Ville-Marie et Témiscaming, le 6 décembre.

 

Fonds d’aide d’urgence dans la MRC Abitibi

Josyane Bolduc, présidente de la Grande Guignolée des médias, secteur MRC Abitibi, a aussi rappelé l’existence d’un fonds d’aide d’urgence. «C’est un fonds qu’on a constitué avec les ventes du livre de recettes À table pour la faim pour aider les gens dans des situations d’urgence. Que ce soit à la suite d’une perte d’emploi, d’une séparation, d’un feu, d’une maladie… on veut que les gens pensent à nous. Il suffit de remplir le formulaire en ligne sur notre site internet (www.ggmamos.org/fonds-urgence-pour-la-faim) et chaque demande sera évaluée», a-t-elle indiqué, en précisant qu’il restait toujours des exemplaires du livre à vendre au coût de 40 $.

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