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15 novembre 2018

Louis Leblanc vole à voile avec les cadets

Pilotes de planeur de père en fils

Louis Leblanc planeur

©gracieuseté

Louis Leblanc aux commandes d’un planeur des cadets de l’aviation, lors du camp cet été.

AVIATION. Louis Leblanc a reçu ses ailes de pilote de planeur au sein des cadets de l’air cet été, près de 35 ans après son père Christian, qui avait emprunté le même parcours.

C’est d’ailleurs ce dernier qui offre la préparation nécessaire aux cadets de la région qui souhaitent obtenir leur licence de pilote planeur ou avion.

«Ils le suivent une première fois un an à l’avance et ils le suivent de nouveau l’année de leur examen de sélection. Ils peuvent appliquer pour la bourse de pilote planeur à 16 ans et celle de pilote avion à 17 ans. J’ai donné le cours théorique à Louis ici à Amos, puis d’autres cadets le suivaient en visioconférence à Rouyn-Noranda et Val-d’Or», précise Christian Leblanc.

«J’ai eu une excellente préparation. Je me considère chanceux d’avoir à la maison un instructeur sans qui je n’aurais sans doute pas pu passer le test. Ils choisissent 60 cadets sur peut-être 400 candidats pour le camp de six semaines», raconte Louis Leblanc.

Planeur remorque

©gracieuseté

Louis Leblanc bain planeur

©gracieuseté

Comme le veut la tradition, Louis Leblanc a été plongé dans un bain après avoir réussi son premier vol solo.

Réaliser un rêve

Passionné de l’aviation, il est membre depuis janvier 2014 de l’Escadron 884 de Malartic, où il doit se rendre une fois par semaine avec son père, qui en est l’un des officiers. À l’été 2017, il a fait le cours d’aviation avancée de trois semaines des cadets à Bagotville.

Son rêve de devenir pilote de planeur a commencé à se concrétiser lorsqu’il a réussi son examen de sélection en février. Son entrevue ainsi que ses dossiers scolaire et de cadet lui ont assuré une place au camp de six semaines de vol à voile au Centre d’entraînement de vol des cadets de la Région de l’Est, à Saint-Jean-sur-Richelieu. Les frais de la formation sont assumés par le Programme des cadets du Canada.

«C’était du 1er juillet au 11 août. C’est une expérience assez intense. On avait des cours le matin, puis on volait tout l’après-midi, de 13h à 20h. C’est aussi dur mentalement que physiquement, parce qu’une fois qu’on atterrit, toutes les manipulations du planeur se font à bras», souligne Louis Leblanc.

Premier vol solo

Durant le camp, les cadets effectuent 24 vols avec leur instructeur au sein d’un appareil biplace Schweiser 2-33. À partir du 10e vol, les élèves contrôlent tout. Le 24e vol se fait avec le commandant et c’est lui qui jugera si le cadet peut ensuite faire son premier vol solo.

«Tant que tu n’es pas décollé, c’est stressant. Mais dès que la roue du planeur quitte le sol, tu te sens libéré. C’est tout l’entraînement qui rentre. C’est un des rares moments de la vie où l’on se sent vraiment libre. C’est magnifique de voler dans un planeur. Il y a une certaine grâce. Quand les conditions sont réunies, on peut voler longtemps en utilisant les thermiques», précise Louis Leblanc.

Remorqué par son père

Puisqu’il n’a pas de moteur, le planeur doit être remorqué par un avion au bout d’un câble de 350 pieds pour décoller, puis être largué à l’altitude voulue. Depuis 2015, Christian Leblanc agit comme pilote d’avion-remorque.

«J’ai pu y aller seulement deux semaines cet été, mais ça m’a permis de remorquer Louis à quelques reprises, dont au moins une fois en solo à Bromont. Le programme de vol à voile existe depuis 1972 chez les cadets et c’est peut-être la cinquième fois qu’un père remorque son fils dans le cadre de la formation. C’est assurément une première pour les cadets de l’air de l’Abitibi», estime Christian Leblanc, qui a été instructeur de vol à voile chez les cadets pendant ses études universitaires, de 1987 à 1991.

Christian Louis Leblanc

©gracieuseté

Un moment de grande fierté père-fils pour Christian et Louis Leblanc, lors de la remise de ses des ailes de pilote de planeur.

D’autres ailes en 2019?

Louis Leblanc a réussi avec succès son examen de Transports Canada, ce qui lui a valu de recevoir ses ailes de pilote de planeur lors d’une cérémonie, le 11 août. Il va sans dire que sa passion pour l’aviation ne s’arrêtera pas là.

«Je me prépare maintenant dans le but d’être sélectionné cet hiver pour la bourse de pilote avion au sein des cadets pour le camp de sept semaines qui aura lieu l’été prochain», confie-t-il.

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