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15 novembre 2018

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

Un gazoduc pourrait passer en Abitibi

Gazoduq Rouyn-Noranda

©Gazoduq

Un gazoduc pourrait traverser l’Abitibi de part en part pour acheminer du gaz du nord de l’Ontario au Saguenay.

Un projet de construction d’une conduite de gaz souterraine de 750 km entre le nord de l’Ontario et le Saguenay devrait passer en Abitibi.

Le projet de l’entreprise Gazoduq, estimé à 4,5 milliards $, aboutirait au port méthanier Énergie Saguenay. Le début de la construction est prévu pour 2022 et la mise en service, en 2024. Le gazoduc acheminerait chaque année 11 millions de tonnes de gaz naturel de l’Ouest canadien, qui transiterait dans le sous-sol abitibien. Le gaz serait destiné à l’exportation. 

L’Abitibi de part en part 

Le corridor à l’étude, daté de novembre 2018, passerait par Rouyn-Noranda, Val-d’Or et Lac-Simon avant de prendre la route vers le Saguenay. Éloigné des zones densément peuplées, il prendrait aussi en considération de nombreux milieux sensibles, tels que le lac Saint-Jean, le réservoir Gouin, le lac Abitibi, les aires de répartition du caribou forestier ainsi que les aires protégées et les secteurs d’intérêt récréatifs (zecs, pourvoiries, etc.). Ainsi, le tracé final qui sera retenu évitera notamment les aires protégées et les parcs nationaux inclus dans le corridor d’étude. 

«Notre vision consiste à développer cette conduite de gaz naturel dans le respect et la collaboration des communautés impliquées. Nous avons le souhait de mettre en place un projet qui générera des retombées positives pour le Québec, l’Ontario et le Canada, en plus de contribuer à la réduction de l’utilisation de charbon et de mazout dans le monde, réduisant du même coup les émissions mondiales de gaz à effet de serre. Nous nous engageons à construire ce gazoduc en harmonie avec les modes de vie des communautés locales et autochtones, tout en nous efforçant de minimiser les impacts et en favorisant les retombées économiques locales», a déclaré Louis Bergeron, président de Gazoduq. 

Consultations publiques à venir 

Le promoteur du projet prévoit une série de consultations publiques, qui devraient se poursuivre jusqu’au début des travaux de construction. En plus des consultations, le public pourra participer à des rencontres d’information. 

Gazoduq rappelle que le gaz naturel n’est pas comme le pétrole. Comme il est plus léger que l’air, il s’élève et se disperse rapidement dans l’atmosphère sans laisser de traces. Le gaz naturel est insoluble. Donc, une fuite dans l’eau entraîne la formation de bulles qui remontent rapidement à la surface avant de se dissiper dans l’air. 

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