16 novembre 2018

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©Photo gracieuseté - Alex Bellemarre

Alex Bellemarre a connu beaucoup de succès au Turkménistan. Il a notamment battu trois records canadiens dans sa catégorie.

Sa belle performance au Turkménistan a fait du bien au moral de l’athlète, qui avait connu une mauvaise expérience lors de son passage en Pologne en septembre dernier.

«Ça s’est vraiment bien passé. C’était la deuxième fois que je devais perdre du poids pour descendre dans la catégorie des 81 kg et malgré ça, j’ai battu les records que j’avais établis dans les 85 kg auparavant», a relaté Alex Bellemarre.

Il repart donc des mondiaux séniors avec trois nouveaux records canadiens et de bons espoirs pour la qualification olympique. Sa performance lui assure également l’accès aux bourses fédérales qui vont lui assurer une stabilité financière pour la prochaine année.

«Pour avoir accès à ces bourses, je devais me qualifier parmi les six meilleurs leveurs du Canada, tous sexes et âges confondus», a expliqué le Lasarrois d’origine. Il est présentement troisième au pays.

Vers les Olympiques

Pour se qualifier aux Jeux olympiques, Alex Bellemarre devra se positionner parmi les 14 meilleurs au monde. Après sa performance au Turkménistan, Alex s’est placé dans le top 20. Il lui reste 18 mois pour augmenter cette position, mais l’athlète se dit confiant.

«Plusieurs pays, comme la Russie et la Chine, sont limités dans le nombre d’athlètes qu’ils peuvent envoyer à cause des problèmes de dopage, a-t-il indiqué. C’est sûr que dans les 18 prochains mois, il y en a qui vont se blesser ou avoir des mauvais résultats dans des compétitions.»

Alex Bellemarre compte donc sur la constance pour arriver à son objectif. «Ce que je dois faire, c’est de maintenir mon niveau de performance, a expliqué l’haltérophile. Tant que je suis constant et que je ne me blesse pas, la voie va se libérer pour les Olympiques.»

Changement de catégories

Alors qu’il était habitué de compétitionner dans la catégorie des 85 kg, Alex Bellemarre a dû s’adapter aux nouvelles catégories imposées par la Fédération internationale d’haltérophilie.

«Il n’y a plus de catégorie de 85 kg. J’avais donc le choix de m’inscrire dans les 81 kg ou dans les 89 kg, a expliqué l’athlète. Malheureusement, seuls les 81 kg vont participer aux Olympiques, donc j’ai dû m’adapter», a-t-il souligné.

L’haltérophilie utilise un système similaire à la boxe, où les athlètes doivent être pesés avant la compétition. «La grosse différence de la boxe, c’est qu’eux, ils se font peser la veille du combat. Moi, c’est deux heures avant la compétition», a-t-il expliqué.

La baisse de poids signifie un stress supplémentaire sur le corps de l’athlète, ce qui rend un peu moins certaines ses performances en compétition. «Si je réussis à lever 400 kg en entraînement, rien ne dit que je vais pouvoir le refaire après avoir perdu du poids», a souligné Alex Bellemarre.