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18 novembre 2018

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

À la recherche du nirvana minier

Or ou cuivre, lequel choisir?

Xplor2018_Pierre_Lassonde

©Patrick Rodrigue

Pierre Lassonde plaide pour une évaluation plus étroite des sociétés d’exploration et de leurs projets afin de séparer plus efficacement le bon grain de l’ivraie.

Y a-t-il trop de sociétés d’exploration minière au Québec? Fait-on fausse route en privilégiant les projets aurifères au détriment des métaux usuels comme le cuivre? En tant que président d’honneur du congrès Xplor 2018, Pierre Lassonde est venu inciter les membres de l’Association de l’exploration minière du Québec à réfléchir sur l’avenir de leur secteur.

Cofondateur et actuel président du conseil d’administration de Franco-Nevada Corporation, la plus importante société de redevances minières de la planète, M. Lassonde avait été invité à répondre à l’épineuse question: le cuivre ou l’or.

«Le nirvana serait de découvrir un gisement de cuivre et d’or», a-t-il tranché avec le sourire, rappelant que plusieurs mines d’or au Québec exploitaient en fait des gisements polymétalliques. «À la grandeur de notre territoire, je refuse de croire qu’on a terminé les découvertes de surface. Il y a encore énormément de potentiel», a-t-il ajouté.

Avenir brillant pour le cuivre

Selon Pierre Lassonde, le cuivre est encore promis à un bel avenir, notamment en raison de l’appétit croissant pour l’énergie électrique. «La demande de cuivre va donc s’accroître. En fait, nous sommes déjà en déficit, alors que les rares projets en développement ne combleront pas la demande. De plus, la teneur moyenne du cuivre ne cesse de baisser. Par conséquent, les coûts de production grimpent», a-t-il exposé.

Ce problème peut cependant devenir un avantage, a fait remarquer M. Lassonde. «Les projets de cuivre ne nécessitent pas un gros tonnage, mais simplement de bonnes teneurs. Dans un tel contexte, small is beautiful», a-t-il fait valoir.

Le problème de l’or

L’or fait face à une situation similaire, alors que les réserves minérales qui sont «brûlées» chaque année, soit environ 102 millions d’onces, ne sont pas remplacées par l’exploration.

«Le problème, c’est que les investisseurs s’adaptent mal au marché, a souligné Pierre Lassonde. Quand le cycle est à son pic, il y a trop de financement, tandis qu’on manque d’argent dans les creux. De plus, 26 % des investissements sont maintenant passifs. Ces gens-là ne veulent pas développer des mines, mais simplement obtenir des rendements. Et les obtenir rapidement.»

«À la grandeur de notre territoire, je refuse de croire qu’on a terminé les découvertes de surface. Il y a encore énormément de potentiel» – Pierre Lassonde

Une bonne nouvelle inquiétante

Sur un point plus positif, M. Lassonde a fait observer que plusieurs sociétés se lancent à présent dans l’exploration de territoires vierges et non plus aux alentours d’anciennes mines ou d’exploitations existantes. «Les sociétés de redevances détiennent actuellement beaucoup de liquidités et sont prêtes à financer des projets. On a aussi de nouveaux joueurs, comme les fonds de capital-investissement privés. Et les investisseurs privés connus n’ont jamais été aussi actifs. C’est de bon augure», a-t-il fait valoir.

Mais cette bonne nouvelle peut aussi se révéler inquiétante. «On a présentement trop de petites sociétés qui vont gratter toute leur vie sans jamais rien découvrir. Ça nuit aux investisseurs. Comme ils ont de la misère à trier les vrais projets prometteurs, ils risquent de se lasser et aller ailleurs», a expliqué Pierre Lassonde.

Selon lui, les gestionnaires de portefeuilles doivent faire partie de la solution en jouant un rôle plus actif. «C’est à eux de faire un premier tri dans les projets, notamment en demandant à chaque junior de leur prouver pourquoi ils devraient la financer elle et pas une autre, a-t-il mentionné. De cette manière, on éviterait le gaspillage de ressources, que ce soit aussi bien en argent qu’en temps.»

Commentaires

21 novembre 2018

gallant leonce chibougamau

je suis prospecteur j,ai trouvé des secteurs jamais vérifié avec de tres belles zone large mais j ai pas de sous je cherche des partenaires pour allé plus loin ,les cie son frileuse pour me faire confiance j,ai plus de 40 ans d expérience dans les mines

22 novembre 2018

Mathieu carrier

Prêt de cher moi à Rouyn-Noranda il y a tellement de potentielles. J’ai été élevé dans un petit rang non louin de la ville. Il si trouve plus de 10 puis de mines fermées. Le crash des années 1980 on fait fermer celle si. Moi même je suis mineur mon rêve ces d’avoir la chance de redémarrer ces gisement, cuivre , nickel, or Le problème ces que le gouvernement encourage les grosse entreprise et non les petits. On travaille pour des compagnies ou le siège sosiale est outre-mer. En Abitibi on n’a des millions d’onces d’or d’exploitées Une capitale du cuivre Nous autres les habitent on n’a des vielle route pour aller travailler on ce fait vidé de notre richesse s’en rien faire Ces mal gérés Encourager donc les plus petite mine à ce développer encourager l’économie Petite investissement gros rangement économique

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