19 novembre 2018

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

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©Photo Audriusa

La CPAT attend d’avoir plus d’information avant de se prononcer sur le projet de gazoduc.

La CPAT été informée un peu avant l’annonce du 15 novembre de l’intention de la compagnie Gazoduq de construire un pipeline de 750 km reliant le nord de l’Ontario au Saguenay en passant par l’Abitibi au coût de 4,5 G$.

« Il n’y a pas encore de projet déposé, il n’y a pas de documentation précise. La plus grande attention au dossier est de mise. Ce serait difficile de donner une opinion pour l’instant », a expliqué Claire Bolduc, présidente de la CPAT.

Économie et environnement

Ainsi, le manque de données empêche la CPAT de se prononcer sur les retombées économiques possibles, les enjeux environnementaux ou les impacts sur la réduction d’émission de gaz à effet de serre. « Ça pourrait être porteur sur le plan économique, mais ça pourrait ne pas l’être du tout. Ça pourrait être inquiétant sur le plan environnemental, mais on ne connaît pas les engagements, les gestes, les voies retenus par l’entreprise », a renchéri la présidente.

Y aura-t-il des redevances de passage, des emplois créés, la possibilité d’avoir accès à des approvisionnements privilégiés en gaz naturel, quels seront les dangers ou les impacts écologiques? Tout cela demeure incertain.

« Non seulement on sera attentif, mais on sera proactif pour rechercher l’information et la documentation pertinente lorsque l’on aura des éléments concrets. On fait face à plus d’inconnu que de connu. On ne pourra pas demeurer neutre sur un tel dossier », a conclu Mme Bolduc.