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20 novembre 2018

Dominic Chamberland - dchamberland@lexismedia.ca

Gazoduc: le ministre Dufour se dit «mi-figue mi-raisin»

Pierre Dufour

©Photo L'Éclat/Le Citoyen - Dominic Chamberland

Le ministre responsable de l’Abitibi-Témiscamingue dans le nouveau gouvernement caquiste, Pierre Dufour.

Sans être contre le projet de gazoduc qui traverserait l’Abitibi d’ouest en est pour relier le nord-est de l’Ontario et le Saguenay, Pierre Dufour n’en est pas spécialement emballé non plus.

«Pour l’instant, on est mi-figue mi-raisin. Nous ne sommes pas en opposition, mais on ne fait pas ‘’wow’’ non plus, mentionne le député provincial d’Abitibi-Est et ministre responsable de la région dans le nouveau gouvernement caquiste.

«Nous avons eu droit à une présentation du promoteur (la compagnie Gazoduq) et si j’étais du Saguenay – Lac St-Jean, je verrais ça comme quelque chose d’extra, une belle diversification économique, mais pour nous, en Abitibi-Témiscamingue, ça reste le même genre de projet que Gaz Métro a réalisé ici, avec cette fois-ci une tuyauterie de plus grand diamètre», signale-t-il.

M. Dufour dit qu’il restera aux aguets pour voir comment ce projet de construction d’une conduite souterraine de gaz naturel va se développer. «Est-ce que des MRC, des villes ou des villages pourraient en bénéficier en taxation? Il y a un possible enjeu financier, mais avant tout, le projet nécessitera une évaluation du BAPE (le Bureau des audiences publiques sur l’environnement) et le promoteur va dans ce sens-là, raconte le ministre régional.

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«Il faut donc suivre le dossier et regarder si les choses se font de la bonne façon, ajoute-t-il. Oui, il y a un potentiel économique durant la construction, mais l’Abitibi ne sera qu’un lieu de passage: une fois le gazoduc construit, l’élément de rentabilité du projet sera pas mal terminé pour la région.»

Un autre facteur se voudra bien sûr l’acceptabilité sociale concernant l’éventuel impact environnement du projet. «C’est le travail du promoteur. Ça dépendra comment il mène son dossier auprès de la population», indique Pierre Dufour.

Deux embauches à faire

Par ailleurs, le bureau de comté de Pierre Dufour à Val-d’Or prend forme. Après les embauches de Jacques Harnois à titre d’adjoint de circonscription et de Sandra Fortin à l’administration, il lui reste deux postes d’attaché politique à pourvoir. «Deux personnes sont en réflexion», précise le député d’Abitibi-Est et ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs.

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