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20 novembre 2018

Une première épicerie zéro déchet à Val-d’Or

Jennifer Grégoire, Myriam Grenier, Jolyane Luneau Aki épicerie zéro déchet val-d'or

©Gabriel Luneau

Le terme Aki veut dire «Terre mère» en anishnabe.

Dès 2019, la population pourra faire ses provisions alimentaires en réduisant son empreinte écologique chez Aki, la première épicerie zéro déchet sur le territoire de la MRC de la Vallée-de-l’Or.

Même si les trois entrepreneures responsables du projet (Myriam Grenier, Jennifer Grégoire et Jolyane Luneau) n’ont pas fixé de date d’ouverture, l’engouement autour de ce futur commerce est indéniable. «En deux semaines, nous avons attiré des centaines de ‘‘j’aime’’ sur notre page Facebook, précise Myriam Grenier. Les gens nous écrivent déjà pour nous demander des détails pour venir faire leur épicerie! Il y a une demande très forte, ça, on ne peut pas en douter.» 

C’est après avoir adopté un mode de vie zéro déchet pendant quatre ans à Montréal que Jennifer Grégoire et Jolyane Luneau ont décidé d’amener le concept d’aliments vendus en vrac à Val-d’Or lors de leur retour en région. «On trouvait ça dommage d’être obligées de retourner à de mauvaises habitudes, explique Jennifer Grégoire. Il n’y a que des épiceries traditionnelles ici donc, si on veut se nourrir, on n’a pas d’autres options.» 

Ainsi, que ce soient des épices, des pâtes, des noix ou encore des légumes, les clients d’Aki pourront remplir leurs propres contenants selon les quantités qu’ils désirent. «Ce genre d’épicerie encouragera les gens à cuisiner, croit Mme Grégoire. Quand tu dois acheter un énorme sac de cassonade alors que tu n’as besoin que de 2 cuillères à thé pour une recette, c’est décourageant.» 

«Nous n’aurons absolument aucun sac de plastique, ajoute Myriam Grenier. Ce ne sera pas un choix pour les clients. C’est l’un des buts du zéro déchet: éviter le suremballage.» 

De plus, une section sera dédiée aux items réutilisables comme des couches, des serviettes de table ou des mouchoirs lavables, en plus d’offrir plusieurs produits ménagers qui pourront être transvidés directement dans les bouteilles des clients.

Jennifer Grégoire, Myriam Grenier, Jolyane Luneau

©Gabriel Luneau

Jennifer Grégoire, Myriam Grenier et Jolyane Luneau sont le trio derrière l’idée d’Aki, la première épicerie zéro déchet de Val-d'Or.

Financement 

Ce projet, initialement lancé par Jennifer Grégoire et Jolyane Luneau il y a un an, devrait prendre corps dans les prochains mois pour une possible ouverture en mars. «Tout ce qui nous reste à faire, c’est d’obtenir du financement, explique Jennifer Grégoire. Nous allons rencontrer des banques pour leur expliquer notre projet et monter notre plan d’affaires. Tout est prêt sinon!» 

Les trois femmes assurent que toutes les démarches auprès de fournisseurs ont été déjà complétées. «Tout est réglé. Nous avons même déjà regardé deux locaux où nous pourrions nous installer. C’est le financement qui nous bloque pour aller de l’avant», assure Mme Grégoire. 

Les trois femmes d’affaires lanceront d’ailleurs sous peu une campagne de sociofinancement sur la page Facebook d’Aki pour aider à faire avancer le projet. 

Conscience 

Dans la région, on compte déjà le commerce Écolovrac à Amos pour offrir une alternative zéro déchet. Par contre, cette option n’est pas avantageuse pour les habitants de Val-d’Or et des environs, selon les trois responsables d’Aki. «Ce n’est pas logique d’utiliser autant d’essence avec ta voiture pour aller acheter des aliments en vrac dans le but de vouloir faire attention à ton empreinte écologique, estime Mme Grégoire. Il y a plusieurs personnes qui y vont en groupe aux trois mois et qui achètent en masse pour ne pas avoir à y retourner souvent. Sinon, c’est totalement contreproductif.» 

Selon Myriam Grenier, la tendance d’un mode de vie zéro déchet est de plus en plus répandu dans la région. «C’est un mouvement international, lance-t-elle. Val-d’Or n’y échappe pas. Les gens sont de plus en plus conscientisés par rapport à l’environnement et ce qu’ils peuvent faire. Quand on voit des citoyens qui sont prêts à aller jusqu’à Amos pour faire une différence dans leur quotidien, c’est un signe.»

Commentaires

20 novembre 2018

Annie

Je suis de Rouyn et je vais aller à VD pour y faire mon épicerie avec mes contenants.... et salut ma cousine d’amour!! Beau projet les filles!!!!

20 novembre 2018

Annette Martin

bravo les filles je suis heureuse de savoir qu,on aura une épicerie comme sa chez nous

20 novembre 2018

Renée Brien

Bravo! Je serai une cliente c'est garanti, et 100 % avec le concept

20 novembre 2018

Paulyne Rhéaume

Bravo pour cette belle initiative. Ça fait longtemps que moi et des personnes de mon entourage attendons cette nouvelle. Nous espérons que vos démarches pour le financement se concrétiseront. Je serai une fidèle cliente.

21 novembre 2018

Marie-Josée Vallières

Bonjour! Comptez vous tenir des produits en vrac biologiques?

21 novembre 2018

Carole Renaud

Bravo mes demoiselles et bon succès! Avez-vous pensé à des cartes de membres qui vous donnerais du financement? Il y a des gens qui paie pour aller acheter chez Costco donc payer pour sauver la planette .... Mais oui je sais ,peut-être que les gens bpuderaient cette méthode.

22 novembre 2018

Liliane Savard

Je me demandais justement cette semaine quand est-ce que ce commerce verrait le jour. Je serai certainement une de vos clientes. La SADC pour de nouveaux entrepreneurs.

25 novembre 2018

Adeline Laquerre

Il y a également La Semence à Rouyn-Noranda comme magasin d'alimentation en vrac, en plus d'Écolovrac à Amos

26 novembre 2018

Ghislain collin

Bravo une belle initiative je suis sur le conseil administratif à mont laurier Ridl Régie inter municipal de La lièvre .

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