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26 novembre 2018

Le bénévolat, un gène transmis très jeune à Guy Nolet

Récipiendaire du Prix Dollard-Morin pour l'Abitibi-Témiscamingue

Guy Nolet Prix Dollard-Morin

©gracieuseté – François Nadeau

Guy Nolet a reçu le Prix Dollard-Morin des mains de la ministre déléguée à l’Éducation Isabelle Charest, lors d’une cérémonie à l’Assemblée nationale, le 16 novembre.

HONNEURS. Impliqué dans sa communauté depuis sa tendre enfance, Guy Nolet a vu son engagement dans le monde des loisirs et du sport honoré, le 16 novembre, quand il a reçu le Prix régional Dollard-Morin à l’Assemblée nationale du Québec.

«On ne fait jamais du bénévolat pour gagner des prix et des trophées, mais quand ça passe, il faut le prendre. L’ego est une excellente source de motivation. Ça touche de recevoir un tel honneur, même si on ne veut pas toujours l’avouer. Mais il y a beaucoup de gens à Amos qui méritaient de recevoir ce prix autant que moi», estime Guy Nolet.

Ce prix, il le partage d’abord avec sa famille immédiate, sa conjointe Claire et ses enfants Martin et Marie-Pier. «Je pense au soutien de ma conjointe, qui doit composer avec mes absences depuis dix ans. Mes enfants ont aussi vécu mes absences de la maison. Le bénévolat, c’est souvent égoïste. On le fait d’abord pour se réaliser et ce sont nos proches qui en paient le prix», reconnaît-il avec le recul.

Il le partage aussi avec son frère et ses sœurs, qui ont tous été très impliqués, ainsi que les gens qui l’ont épaulé dans ses différentes implications. «On ne fait jamais toutes ces choses seul. J’ai toujours eu du monde autour de moi», fait valoir le directeur général de la Ville d’Amos.

Un gène à transmettre

Le gène du bénévolat, il en a hérité de ses parents (Laurier et Raymonde) avec son frère et ses quatre sœurs, puis il l’a retransmis à ses propres enfants. Et il semble que ses petits-enfants n’y échapperont pas…

«Lors de la remise à Québec, on nous a donné une mini-épinglette pour qu’on la remette à notre tour à un bénévole local. J’ai profité de l’activité de reconnaissance organisée par la Ville d’Amos ce soir (20 novembre), où il y avait plus de 375 bénévoles, pour la remettre à Guylaine Belley, de Radio Boréale, qui est impliquée depuis 45 ans. C’est ma petite-fille de 2 ans, Élizabeth, qui lui a remis l’épinglette», raconte-t-il, en rappelant qu’il faisait la même chose avec sa fille Marie-Pier quand elle avait cet âge.

Pas que du hockey

Ses parents prêchaient d’abord par l’exemple. «Ma mère était très pratiquante et nous disait qu’il fallait aider les autres, que ça allait nous être remis au centuple. Elle était engagée au niveau de la paroisse. Mes parents ont été les instigateurs du comité de bénéficiaires de l’hôpital. Mon père conduisait les pee-wees au Tournoi de Québec même quand on ne jouait plus au hockey», se souvient-il.

À 8 ans, Guy Nolet était servant de messe et il a marqué son premier match de hockey à l’aréna à 9 ans. S’en sont suivies de nombreuses années d’implication, surtout au hockey où il a été entraîneur, formateur, administrateur et président. Il a fondé une ligue (midget AA) et une école de hockey. Il est l’un des fondateurs des Forestiers midget AAA d’Amos, dont il a été le premier entraîneur-chef et en est actuellement le gouverneur, continuant de mettre en valeur ses qualités d’administrateur. Hockey Québec a reconnu sa contribution en l’intronisant à son Temple de la renommée, en 2011.

«Les gens m’associent d’abord au hockey, mais j’ai aussi été impliqué au baseball, à la crosse et j’ai été juge à la gymnastique. J’ai été dans le comité régional des Jeux du Québec et vice-président du Foyer Harricana sous la présidence de JOR Rochon», précise aussi l’associé de l’Omnium Veilleux Caron Cobick Nolet, qui soutient financièrement des associations sportives.

 

La paie: faire une différence

La première paie du bénévole, c’est connu, ce sont les remerciements et la reconnaissance. Pour Guy Nolet, c’est aussi le sentiment d’avoir fait une différence en inculquant aux jeunes des valeurs d’éthique du travail, d’intégrité, de persévérance, de discipline et d’entraide. «J’ai reçu des messages de jeunes qui disent que j’ai changé leur vie. C’est ça ma paie. Un jeune qui s’est sorti de la drogue ou qui est retourné aux études», fait-il valoir.

 

Le Prix Dollard-Morin

Créé en 1992, le prix du bénévolat en loisir et en sport Dollard-Morin vise à mettre en valeur l’apport inestimable des bénévoles au développement de leur communauté et au bien-être de leurs concitoyennes et concitoyens.

Claude Paradis Prix Dollard-Morin

©gracieuseté – François Nadeau

Claude Paradis a reçu le Prix Dollard-Morin des mains de la ministre déléguée à l’Éducation, Isabelle Charest, lors d’une cérémonie à l’Assemblée nationale, le 16 novembre.

Claude Paradis est le lauréat régional du Prix Dollard-Morin pour le Nord-du-Québec.

Le Quévillonnais s’investit depuis plus de 40 ans tant sur le plan sportif que culturel. Il est notamment impliqué depuis 30 ans au sein de la ligue de hockey Old Timer, un club sportif intergénérationnel. Il est également directeur au comité des fêtes de la Saint-Jean, où il voit au recrutement des bénévoles et veille à la sécurité des lieux. On l’a aussi vu s’engager auprès des équipes de ballon-balai et balle-molle, en plus de participer aux carnavals et soirées de gala. Il a obtenu la médaille du Lieutenant-gouverneur en 2017.

Commentaires

28 novembre 2018

Jasmin Comtois

Bravo Claude, tu le mérites!

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