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04 novembre 2018

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Encore de bons filons pour l’exploration minière

La recherche de financement pourrait s’améliorer

AEMQ_Valerie_Fillion

©Patrick Rodrigue

Valérie Fillion a fait savoir qu’après plusieurs années à Place Bonaventure, le congrès annuel de l’AEMQ déménagera l’an prochain pour le Fairmont Reine Elizabeth. «Nous pourrons regrouper la totalité de nos activités sous un même toit et être ainsi plus efficaces», a-t-elle fait valoir.

Même si la quête de financement demeure plus ardue que jamais pour les petites sociétés, la directrice générale de l’Association de l’exploration minière du Québec (AEMQ) voit d’un bon œil le futur de l’exploration minière dans la Belle province.

«En matière d’exploration, on constate que plusieurs nouvelles technologies en développement et plusieurs nouvelles manières de traiter l’information sont sur le point d’aboutir. On devrait donc assister à un boom soudain en la matière, ce qui va changer positivement nos façons de faire, notamment en favorisant une prise plus rapide de décisions», a fait valoir Valérie Fillion, en marge d’Xplor, le congrès annuel de l’AEMQ, dont l’édition 2018 s’est tenue du 16 au 19 octobre à Montréal.

Toujours le problème du financement

Malgré ces perspectives intéressantes, la recherche de financement demeure un problème cornélien. Si les sociétés majeures ou les projets d’envergure bien connus n’éprouvent pas de difficultés à séduire les investisseurs, il en va tout autrement des projets en terres inconnues.

«Le portrait s’améliore tranquillement, mais ça reste difficile, surtout pour les petites PME. Et lorsqu’elles obtiennent du financement, ce n’est jamais bien plus que 1 ou 2 millions $. Ça ne permet pas de réaliser des progrès importants», a expliqué Mme Fillion.

Coup de pouce du pot

Selon la directrice générale de l’AEMQ, la légalisation du cannabis à des fins récréatives au Canada pourrait, par un curieux rebond, venir en aide aux sociétés juniors d’exploration. «Depuis quelques années, tout le capital de risque est canalisé vers les cryptomonnaies et les projets de production de cannabis. Avec la légalisation, l’élément de spéculation est beaucoup moins important. Le capital de risque pourrait donc redevenir plus disponible», a fait valoir Valérie Fillion.

Celle-ci croit même que l’aide pourrait provenir directement des personnes qui ont investi avec succès dans les cryptomonnaies et les projets de cannabis. «Plusieurs ont réalisé des gains importants. Elles pourraient donc être tentées de réinvestir leur argent dans d’autres secteurs. Et historiquement, le capital de risque a toujours été dirigé en bonne partie vers le nôtre», a signalé Mme Fillion.

Un congrès qui suscite l’intérêt

Chose certaine, la directrice générale de l’AEMQ demeure confiante dans l’avenir de son secteur d’activités. Elle en veut pour preuve le nombre de participants à Xplor, alors que, tout comme l’an dernier, plus de 1100 personnes ont foulé les planchers de Place Bonaventure et visité la centaine d’exposants sur place.

«Voir autant de monde, c’est en quelque sorte une belle marque de reconnaissance du travail que notre association fait pour ses membres», a souligné Valérie Fillion.

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