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07 décembre 2018

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Le projet Wasamac est économiquement viable

La mine d’or de Rouyn-Noranda emploierait 300 personnes pendant au moins 11 ans

Monarques_mine_Wasamac_1984

©Photo: Corporation aurifère Monarques - Le Citoyen Val d'Or - Amos

L’ancienne mine Wasamac, posée ici en 1984, devrait reprendre du service en 2022. Mais cette fois, il n’y aurait pas de puits, tandis que les infrastructures de surface seraient aménagées à proximité de la route 117, relativement loin des résidences.

Une production de 142 000 onces d’or par année pendant au moins 11 ans à compter de 2022, voilà ce que la Corporation aurifère Monarques attend du projet Wasamac, qu’elle entend développer à mi-chemin entre les quartiers Évain et Arntfield de Rouyn-Noranda.

La société minière notamment propriétaire de la mine Beaufor de Val-Senneville et de l’usine Camflo de Malartic a publié, il y a quelques jours, une étude de faisabilité démontrant la viabilité économique de Wasamac. Cette analyse prévoit ainsi que, en se basant sur un prix de l’or de 1300 $ US l’once, la future mine génèrerait une valeur nette avant impôt de 522 M $ CA ou de 311 M $ CA après impôt.

300 emplois pendant 11 ans

L’échéancier planifié par Monarques prévoit qu’après l’achèvement de toutes les études et l’obtention des permis et du financement requis, la construction de l’usine de traitement devrait débuter dans les derniers mois de 2020 avec l’atteinte de la pleine capacité de production à la fin de 2022.

L’étape de la construction devrait nécessiter l’embauche d’environ 250 personnes en moyenne, avec un sommet de 420 travailleurs au plus fort du chantier, soit à l’automne 2021. Plus ou moins 300 employés seraient ensuite requis pour assurer les opérations courantes de la mine tout au long de sa durée de vie.

Réduction des coûts

Pour mener à bien le projet Wasamac, Monarques devra dépenser 464 M $ en coûts initiaux d’immobilisation. Les infrastructures de surface seraient construites le long de la route 117, relativement loin des résidences et à proximité de la voie ferrée. L’exploitation se ferait par rampe, tandis que le minerai serait acheminé vers la surface par un système de convoyeurs de type Rail-Veyor, comme celui qu’emploie Agnico Eagle à la mine Goldex de Val-d’Or.

«Le recours à ce système éliminera les lourdes dépenses en capital associées à la construction d’un puits, a fait valoir le PDG de Monarques, Jean-Marc Lacoste, par voie de communiqué. Notre étude de faisabilité laisse aussi la porte ouverte à l’option d’usinage à forfait, ce qui éliminerait le besoin de construire une usine de traitement et un parc à résidus et qui réduirait de 230 M $ nos dépenses initiales en immobilisations.»

La proximité des infrastructures de surface avec la voie ferrée donnera effectivement accès à près d’une dizaine d’usines dans un rayon de 300 km qui pourraient assumer l’usinage à forfait du minerai.

Possibilité de prolonger la durée de vie

L’étude de faisabilité stipule que 1 558 000 onces d’or seraient produites à Wasamac pendant les 11 années de durée de vie de la mine, à raison d’environ 142 000 onces d’or par an. «Nous pensons cependant être en mesure de prolonger la durée de vie de la mine, car le gisement reste largement sous-exploré latéralement et en profondeur», a indiqué M. Lacoste.

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