10 décembre 2018

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

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©Pierre-Olivier Poulin - Le Citoyen Val d'Or - Amos

L’Ultimate sera disponible pour les jeunes de 11 à 13 ans de l’école Amikobi du Lac-Simon dès le début de l’année 2019.

L’idée est venue lorsque Andréanne Daigle, une professeure à l’école Amikobi et joueuse d’une ligue senior à Val-d’Or, a accepté de parrainer l’activité. Avec ce projet-pilote, l’organisation sportive renforce son désir d’étendre ses activités dans la MRC de la Vallée-de-l’Or (MRCVO). 

«Dans les règlements généraux, il faut vraiment aller sur la totalité du territoire de la MRCVO. C’est sûr qu’on n’a pas toujours des animateurs sur place, parce que notre territoire est très grand. Elle s’est portée volontaire et trouvait l’idée intéressante», a mentionné le président de la Ligue d’Ultimate de la Vallée-de-l’Or (LUVO), Jonathan Fournier. 

Au programme, les jeunes pratiqueront une fois par semaine pendant huit semaines et prendront part à un tournoi régional qui se tiendra au Transit à la fin du mois de mars et qui regroupera des équipes de Val-d’Or (incluant l’école Golden Valley), une de Malartic et une de Senneterre si les inscriptions sont optimales. Les détails sur le tournoi seront révélés au cours des prochains jours. 

De plus, un don d’équipement sera offert à la communauté puisque 26 disques de différentes grandeurs seront offerts à divers élèves du préscolaire jusqu’à secondaire 5 de l’école Amik-Wiche. «Ça reste à eux et indépendant du projet. Ils vont pouvoir les utiliser dans leurs cours d’éducation physique ou dehors dans les récréations», a stipulé M. Fournier  

Une première provinciale 

Cette collaboration avec des gens des Premières Nations est une première au niveau provincial dans ce sport. 

Pour Jonathan Fournier, l’initiative pourrait faire des petits non seulement en Abitibi, mais également hors de la région. 

«Au niveau de l’association régionale, on est en train d’écrire les règlements généraux et il faut aussi sortir de l’Abitibi-Témiscamingue. Il y a des communautés autochtones qui sont juste à l’extérieur de notre territoire. Il ne faut les délaisser et laisser les voisins s’en occuper quand ça leur tente», a déclaré le président de la LUVO. 

Ce dernier rappelle que l’Ultimate n’a pas besoin d’équipements sophistiqués et que les coûts attachés à sa pratique demeurent peu comparativement au hockey ou au football.