14 décembre 2018

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

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©Pierre-Olivier Poulin - Le Citoyen Val d'Or - Amos

L’animateur à Énergie Abitibi que l'on connait sous le diminutif de Mo était visiblement très heureux de la générosité des gens.

Selon la présidente de l’organisme, Geneviève Larche, 497 foyers et plus de 1 500 personnes seront touchés par les dons qui étaient recueillis jusqu’à jeudi soir.

Les organisateurs souhaitaient sortir un peu du moule des récoltes alimentaires traditionnelles en demandant aux gens de donner des sucreries, du chocolat, des croustilles et autres gâteries, tout en ne causant pas un conflit d’horaire avec les autres activités de collecte organisées à ce temps-ci de l’année.

«Je voulais que les gens donnent des pâtes alimentaires ou du cannage, mais qu’ils fassent le petit geste de plus. Que ce soit un sac de chips à un dollar, du Nutella ou des œufs…le temps des Fêtes, c’est fait pour laisser le régime de côté. Les excès et les folies sont permis, mais quand tu n’as pas d’argent, c’est plus dur d’en faire», a déclaré Mo, que l'on connait également comme annonceur-maison aux matchs des Foreurs de Val-d'Or.

Selon les premiers chiffres donnés par Mme Larche, plus de 500 boîtes de céréales 500 sacs de chips de différentes grosseurs ont été amassés. En plus des autres récoltes, une remorque contenant 3 400 livres de denrées attendait les bénévoles qui préparaient la livraison qui aura lieu samedi.

Une proportion démesurée

Pour Mo la quantité de nourriture recueillie dépasse ses plus folles attentes. Celui qui n’en est pas à sa première implication avec les Paniers de Noël travaillait cette idée depuis plusieurs années et sa nouvelle collaboration comme porte-parole avec le Groupe Poirier a permis de créer ce projet.

«L’idée a commencé quand j’avais 12 ans quand je suis allé livrer des paniers de Noël et j’ai vu ce que c’était quand quelqu’un reçoit cela. J’ai vu un petit garçon sauter dans le panier que ses parents venaient de recevoir et prendre le sac de chips. Il était tellement content et ça paraissait qu’il n’en avait pas toutes les semaines. Ça m’a touché et c’est pour cela que j’ai opté pour les sucreries et les friandises», a déclaré celui qui anime l’émission du matin à Énergie Abitibi.

«Je ne sais pas si 2018 est une vague d’amour et de chaleur, mais on dirait que les gens se sont sentis interpellés encore plus. C’est une cause à laquelle ils sont déjà sensibles, mais cette année, ç’a été plus virulent. La générosité s’est transportée au local avec des jouets neufs. Les bénévoles trouvaient que cela avait commencé lentement, mais on a eu une fin en lion», s’est exprimée Geneviève Larche.

Au niveau régional

Pour l’an prochain, Mo souhaite maintenant prendre le temps nécessaire et amener cette cause à la grandeur de l’Abitibi-Témiscamingue, quitte à réduire légèrement la durée de la récolte pour pouvoir aller voir davantage la population locale.

«Je veux vraiment rencontrer les gens de La Sarre, Amos, Rouyn-Noranda, du Témiscamingue et Senneterre pour leur dire merci. À chaque fois que j’avais l’occasion d’aller chercher un don d’une entreprise, je voulais voir les employés pour les remercier, leur serrer la pince et prendre une photo avec eux. Je ne veux pas juste organiser une collecte et la faire partout. Je veux voir les gens», a-t-il mentionné.