Économique
Retour29 décembre 2018
Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca
La mine Opémiska de Chapais pourrait reprendre du service
Une société torontoise veut relancer l’ancien navire amiral de Falconbridge
©BAnQ - Fonds MRN
Le complexe Opémiska, composé des mines Springer et Perry, a opéré de 1953 à 1991. Durant cette période, il a livré pour Falconbridge 1,035 milliard de livres de cuivre et 205 800 onces d’or.
Le complexe minier de cuivre Opémiska de Chapais, qui comprend les anciennes mines Springer et Perry, pourrait reprendre du service après plus de 25 ans d’inactivité.
La société junior torontoise Power Ore a récemment signé une entente avec la société privée Ex-In Inc., propriétaire depuis 1993 des anciennes installations de Falconbridge, en vue d’en faire l’acquisition. Power Ore dispose d’un délai maximal de trois ans et demi pour verser 1,25 M $ à Ex-In, lui émettre quelques millions d’actions et réaliser pour au moins 3 M $ de travaux d’exploration sur la propriété.
Jusqu’à 40 millions de tonnes de minerai
En 2014, une étude indépendante commandée par Ex-In avait en effet indiqué que de 14,9 à 31,3 millions de tonnes de minerai pouvaient être minés en fosse dans les anciennes mines Springer et Perry, à des teneurs en cuivre variant de 1,0 % à 1,5 % et à des teneurs en or allant de 0,41 à 0,69 grammes d’or par tonne.
L’étude avait aussi délimité pour Perry une cible souterraine potentielle oscillant entre 2,7 et 10 millions de tonnes de minerai à des teneurs variant de 1,5 % à 2,5 % de cuivre.
Le premier objectif de Power Ore consistera à définir à Opémiska des ressources minéralisées conformes aux règlements en vigueur. Elle passera ensuite à des travaux d’ingénierie pour définir la viabilité économique d’une exploitation à ciel ouvert du gisement. À cet égard, la société torontoise disposera d’une banque de données considérable amassée par Falconbridge et entièrement numérisée par Ex-In.
Dans les livres d’histoire
L’exploitation à ciel ouvert d’Opémiska prendrait le relais d’une mine souterraine à haute teneur. De 1953 à 1991, Falconbridge a produit à Springer plus de 650 millions de livres de cuivre et plus de 200 000 onces d’or, tandis que Perry avait livré plus de 385 millions de livres de cuivre et 5800 onces d’or. Le complexe minier de Chapais fait d’ailleurs partie des livres d’histoire puisqu’il a été le principal producteur de cuivre de Falconbridge pendant de nombreuses années.
Commentaires
29 décembre 2018
Guy Boulanger
Bonne chance
30 décembre 2018
claude gamache
en 1991-92 il a des gens q'uil ny croyer plus avec un peu de volontésss sa peu continuer car le potenciel est la.
2 janvier 2019
Carol. Tanguay
Je vais le croire quand ça partira Tant mieux .pour Chapais si ça decol.
17 mai 2021
Marcel Lamontagne
J'ai travailler dans les mines dans les année environ 1965 mon numéro étais je crois 40