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04 décembre 2018

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

Mario Baril: un entraîneur au c.v. impressionnant

Mario Baril - Foreurs Val-d'Or

©Pierre-Olivier Poulin - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Mario Baril, entouré de Jonathan Lemieux (gauche) et de Mathieu Marquis (droite).

HOCKEY JUNIOR - Entraîneur de gardiens de but depuis les 38 dernières années dans différents calibres, Mario Baril peut se vanter d’avoir eu quelques élèves sous son aile qui ont connu par la suite une carrière professionnelle des plus reluisantes.

Parmi ses faits d’armes, celui qui est à son deuxième séjour avec les Foreurs comme entraîneur de gardiens a eu la chance de voir l’un de ses anciens poulains chez le Laser de Saint-Hyacinthe être récemment intronisé au Temple de la Renommée du hockey en Martin Brodeur, possiblement le meilleur de l’histoire à sa position. 

D’ailleurs, le gardien québécois a pris la peine de remercier Baril lors de son discours d’intronisation. «Oui, on peut dire que ça m’a fait un velours, mais j’étais très surpris. Je regardais cela et j’étais très content pour Martin parce que nous sommes de grands amis. Je l’ai texté pour le remercier», a confié Baril qui a également eu sous la main un autre grand portier québécois qui fera sans doute son entrée au Temple, Roberto Luongo. 

Originalement un grand ami de Claude Brodeur, le frère de Martin, Baril a côtoyé l’ancien des Devils et des Blues pendant huit ans dans diverses catégories de jeu. Celui-ci n’avait que des bons mots concernant le #30. 

«Je vais vous dire de quoi, c’était incroyable comment il était un travaillant. Il était minutieux sur et hors de la glace. Il était fin avec tout le monde. Que ce soit le joueur de premier ou de quatrième trio, il te traitait de manière égale. C’est bien mérité pour lui», a-t-il mentionné 

Une constante évolution 

À travers les époques, Mario Baril a pu constater à quel point les gardiens de but ont changé avec le temps. Même si les équipements et les façons de faire évoluent, certains aspects moins importants dans le passé sont primordiaux de nos jours. 

«Je pense que les gardiens sont encore avec le style papillon. Moi, j’aime plus quand mes gardiens sont hybrides, donc c’est à peu près pareil. C’est sûr que le côté mental a changé et que la vitesse de jeu est plus rapide, donc ils doivent avoir de bons pieds. Dans les années 1980, un gardien sans bons pieds, ce n’était pas grave. Aujourd’hui, si tu n’en as pas, tu ne passeras pas», a analysé celui qui a également été dépisteur dans le Circuit Courteau. 

Concernant le côté psychologique, celui-ci prône une approche plus moderne avec Jonathan Lemieux et Mathieu Marquis. 

«Il faut comprendre les jeunes et c’est important d’être proche d’eux. Ce qu’il m’amène est aussi important que ce que je peux apporter», a souligné Mario Baril. 

Continuer le plus longtemps 

Pour le membre du vert et or, il n’est pas question pour l’instant de parler de retraite. Le principal intéressé espère continuer à faire le métier qu’il aime. 

«Tant que les Foreurs voudront de mes services et que j’ai un nouveau contrat cet été. Néanmoins, on va voir rendu là. Si la passion continue d'être là et que mes gardiens vont travailler et réaliser de grosses performances pour donner une chance à l’équipe, je vais être là», n’a pas caché l’instructeur des gardiens. 

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