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04 décembre 2018

Dominic Chamberland - dchamberland@lexismedia.ca

Peines discontinues pour les jardiniers d’une plantation de cannabis

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©Photo - Archives

Trois des quatre personnes accusées concernant les 800 plants de cannabis découverts dans le secteur de Barraute à l'été 2017 ont maintenant été condamnées.

Deux personnes de Ste-Thérèse, Isabelle Bourgouin et Nicolas Lévesque, vont passer une série de fins de semaine en prison au cours de la prochaine année pour leur implication dans la plantation de 800 plants de cannabis découverte aux limites de Barraute et Val-Senneville en août 2017.

La dame de 38 ans et l’homme de 28 ans, considérés comme les jardiniers de la plantation et non comme les maîtres d’œuvre ou les instigateurs, ont réglé leur dossier lundi après-midi au palais de justice de Val-d’Or en plaidant coupable à une accusation de production illégale de cannabis.

La juge Marie-Claude Bélanger, de la Cour du Québec, a entériné la suggestion commune négociée entre le procureur de la Couronne, Me Jonathan Tondreau, et l’avocat de la défense, Me Samuel Bérubé, en leur imposant des peines de 45 jours de prison discontinues à purger durant les week-ends.

Isabelle Bourgouin, une mère de quatre enfants, et Nicolas Lévesque devront aussi verser chacun des dons totalisant 5000 $ dans un délai de six mois à des organismes de Val-d’Or (notamment la Maison des jeunes l’Énergiteck, la SPCA et Domrémy), en plus de se soumettre à une probation de neuf mois et de ne pas posséder d’armes pendant dix ans.

«Compte tenu de votre participation limitée comparativement à d’autres personnes, cette peine me paraît raisonnable. Elle a un aspect de réhabilitation et de redonner à la communauté (avec les dons), a mentionné la juge Bélanger en s’adressant aux accusés. Il faut aussi considérer que la production extérieure de stupéfiants sera toujours illégale et que la consommation de cannabis peut avoir des effets dévastateurs, particulièrement chez les jeunes», a-t-elle ensuite souligné.

«Une entreprise familiale»

Isabelle Bourgouin et Nicolas Lévesque avaient été arrêtés en compagnie de Jocelyn Lévesque (le père de Nicolas) et de Gaston Vallières (le conjoint de Mme Bourgouin) à la fin d’août 2017, au terme d’une enquête policière appuyée d’images vidéos montrant les accusés à l’œuvre sur la plantation.

«C’était en quelque sorte une entreprise familiale. L’enquête avait démarré à la suite d’une information du public», a signalé Me Tondreau.

Jocelyn Lévesque, considéré comme l’homme de main de la plantation, purge actuellement une peine de deux ans et demi de prison concernant cette affaire, après avoir entre autres plaidé coupable à des accusations de production illégale de cannabis et de possession illégale d’une arme à feu.

«Cette peine, très différente de celles des deux autres personnes condamnées, tient compte de ses antécédents judiciaires en semblables matières. C’était pour lui (Jocelyn Lévesque) une carrière, il avait été pris plusieurs fois auparavant, tandis qu’Isabelle Bourgouin et Nicolas Lévesque jouaient un rôle moins important et n’avaient pas d’antécédents», a indiqué Me Tondreau.

Gaston Vallières, considéré par la Couronne comme la tête dirigeante de la plantation, a pour sa part vu son procès fixé au 20 mars prochain relativement à cette affaire.

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