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07 décembre 2018

«Matrices…d’elles-mêmes»: l’envers du décor des graveurs

Matrices d'elles-mêmes arts culture exposition val-d'or

©Sophie Rouillard - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Pour créer des motifs, un artiste graveur doit créer une sorte de moule, appelée une matrice.

Les visiteurs du Centre d’exposition de Val-d’Or pourront découvrir l’art de la gravure sous tous ses angles du 7 décembre au 27 janvier dans le cadre de l’exposition collective Matrices…d’elles-mêmes.

C’est sous le commissariat de Yolaine Lefebvre que douze graveurs de l’Atelier les Mille Feuilles ont démystifié l’art imprimé en innovant leur approche par la multidisciplinarité. 

«L’un des défis des artistes a été de sortir la matrice, car c’est un outil qui reste d’ordinaire dans l’atelier, explique la directrice du Centre d’exposition, Carmelle Adam. Chaque artiste devait mettre cet objet en valeur.» 

La matrice, qui agit comme une sorte de moule gravé par l’artiste pour réaliser des images et des motifs, a été interprétée de bien des façons. 

Les artistes participants sont Christiane Baillargeon, Louis Brien, Céline J. Dallaire, Brigitte Gagnon, Violaine Lafortune, Yolaine Lefebvre, Lee Lovsin, Armande Ouellet, Roger Pèlerin, Micheline Plante, Joanne Poitras et Isabelle Roby.

Matrices d'elles-mêmes arts culture exposition val-d'or

©Sophie Rouillard - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Ici, l’artiste Brigitte Gagnon a démontré les étapes qui mènent à une œuvre créée par une gravure.

Des matrices inusitées 

Si certains artistes ont choisi simplement d’inclure les traditionnelles matrices servant à créer des motifs avec de l’encre sur du papier, d’autres ont amené des aspects plus inusités. 

«Chacun a vraiment apporté sa philosophie, sa vision et son originalité, souligne Mme Adam. Bien qu’ils partaient tous du même outil, les artistes ont exploré plusieurs médiums différents pour faire ressortir leurs matrices.» 

D’un côté, la matrice de l’artiste Violaine Lafortune était naturelle en étant composée de sable et de plâtre et non d’une gravure traditionnelle. 

«Les dessins et les formes qui sont apparus, une fois le produit fini, sont uniquement le résultat de la forme que la matrice a prise, fait valoir la directrice du Centre d’exposition. C’est très différent, car l’artiste n’a pas eu de contrôle ou de rôle à jouer quant aux motifs qui en sont sortis.» 

Le naturel a également été mis à l’honneur par Armande Ouellet qui a tout simplement utilisé de l’eau pour créer des dessins avec un effet de marbre. «Je crois que ça va surprendre le public de voir qu’une matrice peut provenir d’un peu partout et sous plusieurs formes différentes. Ça peut être quelque chose de simple et près de nous», estime Carmelle Adam. 

Le vernissage se tiendra le 7 décembre de 17h à 19h.

Matrices d'elles-mêmes

©Sophie Rouillard - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Le sable et le plâtre ont été les véritables créateurs créateurs de ces œuvres de Violaine Lafortune.

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