07 décembre 2018

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

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©Predators de Nashville - John Russell

Anthony Richard a revêtu l’uniforme des Predators pour la première fois le 1er décembre dernier.

Celui qui a amassé 238 points en 232 matchs avec le vert et or entre 2012 et 2016 n’a pas toujours eu un parcours professionnel facile depuis son départ de l’Abitibi. 

Ayant débuté avec les Admirals de Milwaukee dans la Ligue américaine, Richard a dû faire un court séjour dans la East Coast Hockey League (ECHL), il y a deux saisons. 

Maintenant à sa troisième campagne dans le club-école des Predators, l’attaquant revendique huit buts et 12 points en 21 matchs, bon pour le troisième rang des meilleurs pointeurs de son équipe. 

«Ç’a quand même bien été. Les joueurs ont été super avec moi et les entraîneurs m’ont bien intégré dans le système de jeu. Mon séjour s’est fait rapidement pour moi. En dedans de trois jours, j’ai été retourné dans la Ligue américaine, mais j’ai vraiment adoré mon expérience», a commenté le choix de quatrième ronde des Preds en 2015, qui a été utilisé pendant 7:22 en plus de terminer la rencontre avec un différentiel de -1. 

Le natif de Trois-Rivières avait eu des discussions avec le directeur général des Admirals, Scott Nichol, comme quoi il pourrait voir quelques matchs à Nashville cette saison. 

«Je m’étais entraîné tout l’été en pensant à cela. Nashville a le droit d’avoir 13 attaquants et j’ai vu qu’ils en avaient juste 12. Plus tard, j’ai su qu’il y en avait un autre qui est tombé malade, donc, j’ai été un peu surpris d’être rappelé le samedi», a déclaré le jeune de 21 ans . 

Un horaire serré 

Même si son premier séjour avec le grand club a été de courte durée, Richard a vécu une montagne russe d’émotions au cours de la fin de semaine. 

Rappelé dans la matinée juste avant que les Admirals ne prennent la route pour aller à Rockford pour y affronter le club-école des Blackhawks de Chicago, l’ancien Foreurs a reçu un appel de Nichol qui lui disait de faire ses bagages et prendre un avion qui atterrissait à 16h30 dans la capitale du country.  

«Je suis arrivé à l’aréna et j’étais déjà activé. De plus, j’étais déjà à l’aise avec le système de jeu, car on l'a pratiqué lors du camp d’entraînement. Je suis arrivé presque avant la période d’échauffement, donc je n’ai pas eu le temps de penser à tout cela. J’ai vraiment apprécié ce moment-là puisque je me rendais compte que j’allais jouer ma première partie dans la LNH que j’attendais depuis longtemps», a décrit l’ancien #9. 

Une équipe inoubliable 

Avec le match de samedi, Richard est devenu le cinquième membre de l’équipe championne de 2013-2014 des Foreurs à avoir disputé au moins un match dans le circuit Bettman (Mantha, S. Henley, Aubé-Kubel, Bibeau). 

Pour le Trifluvien d’origine, les souvenirs rattachés à cette conquête de la Coupe du Président sont bien ancrés dans sa mémoire. 

«Quand tu regardes ça, on avait toute une équipe, a avoué Richard. On était un peu un club inconnu en début de saison. Oui, on avait les Mantha, Gélinas, Henley et beaucoup de vétérans en défensive, mais à l’avant, on avait des jeunes joueurs sur la deuxième et troisième ligne. Tout le monde s’est bien développé. Ceux qui ne sont pas dans des circuits professionnels étaient aussi excellents. Je pense que tout le monde dans ce club-là aurait mérité une chance parce qu’on avait vraiment une bonne équipe.»