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09 décembre 2018

S’inspirer du monde entier pour enseigner

Un couple de Val-d’Or part à la découverte des genres d’éducation

Apprendre autrement geneviève gauthier David Garceau-Gosselin couple val-d'or voyage éducation

©Sophie Rouillard - Le Citoyen Val d'Or - Amos

David Garceau-Gosselin et Geneviève Gauthier quitteront l’Abitibi-Témiscamingue pour faire un tour du monde éducatif dès l’été prochain.

Geneviève Gauthier et David Garceau-Gosselin s’envoleront le 15 juillet prochain pour un véritable tour du monde dans le cadre de leur projet Apprendre autrement, afin de découvrir différents systèmes d’éducation et ramener de nouvelles façons d’enseigner aux jeunes de 0 à 12 ans.

Leur périple, qui devrait durer au moins un an, découle d’un rêve de Geneviève. «J’ai toujours rêvé d’être une journaliste à l’international pour voyager et découvrir le monde, confie-t-elle. Avec les surprises de la vie, comme la naissance de mon fils lorsque j’étais jeune, ce rêve a été mis de côté en quelque sorte.»  

«Nous avons eu récemment un genre de crise de la quarantaine qui s’est conclu par la création de ce voyage, admet David. Nous sommes rendus à un point dans notre vie où l’on veut sortir des sentiers battus et aller voir ce qui se passe ailleurs.» 

Ainsi, le couple de Val-d’Or ira à la découverte d’une vingtaine de pays en Europe, en Afrique et en Asie. 

Un voyage éducatif 

«Je ne veux pas faire un voyage juste pour dire que j’en fais un, souligne Geneviève. J’ai maintenant un service de garde et je m’intéresse beaucoup à l’éducation et aux façons dont nous pouvons enseigner aux enfants. Ça rejoint mon ancienne passion du journalisme et mon métier présent.» 

De pays en pays, le couple notera les différents systèmes d’éducation et les méthodes d’apprentissage qui les caractérisent afin de rapporter un bagage enrichissant pour les Québécois. 

«En ce moment, au Québec, il y a beaucoup de remise en question sur notre système, croit Geneviève. Certains prônent la maternelle 4 ans, tandis que d’autres la dénigrent. Pourquoi ne pas aller voir ce qui se fait ailleurs? Ce qu’on veut faire, ce n’est pas d’émettre des jugements et de dire quel système est le meilleur, on veut juste ouvrir les horizons.» 

«On veut amener les gens à s’intéresser et à se questionner, renchérit David. Le Québec se compare beaucoup à la France, mais nous en aurions beaucoup à apprendre en regardant d’autres pays.» 

Blogue 

Pour tenir la population au courant des derniers développements de son voyage, le couple tiendra un blogue en plus d’une chaîne YouTube où des vidéos seront publiées à raison d’une fois par semaine pour éduquer les internautes.  

«Souvent, il faut le voir pour le croire, admet David. Avec ces vidéos, nous allons pouvoir concrètement montrer aux gens ce qu’on observe.» 

«À notre retour, nous avons pour projet de faire une conférence et un documentaire sur ce voyage, précise Geneviève. Ce sera très enrichissant pour nous, mais également pour la société en général qui pourra en bénéficier.» 

«Le plus important selon moi, et c’est ce que les gens doivent retenir, c’est qu’il n’y a pas de système parfait pour tous les enfants. Chaque jeune doit être mis en priorité dans ses études, car chacun apprend à sa façon.»  - Geneviève Gauthier 

Préparatifs 

Pour se préparer à une telle aventure, le couple commencera par se départir de presque tous ses biens. 

«On va vendre nos meubles et notre maison, fait valoir David. Les gens n’en reviennent pas et nous trouvent un peu malades d’être prêts à faire ça, mais pour nous, ce n’est presque rien.» 

«À la base, nous ne sommes pas tellement attachés aux biens matériels, estime Geneviève. De toute façon, c’est un sacrifice auquel nous sommes prêts pour nous permettre de vivre ce voyage unique.» 

À son retour, le couple ne reviendra pas en région. Et de toute façon, peu importe où il ira par la suite, le duo n’est pas inquiet face à l’optique de revenir au Canada sans maison. 

«Nous avons de la famille chez qui dormir une nuit ou deux si nous sommes dans le pétrin, assure David. On ne s’en fait pas vraiment, car nous avions déjà prévu quitter l’Abitibi. On ne savait juste pas quand.»

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