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01 février 2018

Gendron dénonce les délais de Québec dans trois dossiers

©L'Écho abitibien/Le Citoyen - Martin Guindon

POLITIQUE. Le député d'Abitibi-Ouest François Gendron dénonce le piétinement de Québec dans certains dossiers et demande au ministre régional Luc Blanchette d'exercer un meilleur leadership pour les régler.

Le doyen de l'Assemblée nationale a convoqué les médias pour réitérer ses attentes avant que ne s'ouvre la dernière session parlementaire avant les élections du 1er octobre. Il a dit ne pas comprendre que la nouvelle prison d'Amos ne soit pas encore ouverte, alors que la construction est complétée depuis plusieurs mois. Il a rappelé que cet investissement de près de 130 M $ était requis et nécessaire, en raison des problèmes de surpopulation qui entraînent des coûts importants.

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Si la population ne veut plus de ce gouvernement, c'est peut-être parce qu'il y a trop de choses qui traînent? -François Gendron

«On nous dit qu'il y a d'importants problèmes de sécurité et d'informatique. Le problème doit être réel, mais il doit avoir existé ailleurs. Je ne comprends pas qu'on n'ait pas mis en place une équipe d'experts, une sorte de <@Ri>task force<@$p>, pour que l'on puisse utiliser le plus rapidement possible cet extraordinaire équipement. Il me semble qui si on avait le moindrement le souci d'une saine gestion des fonds publics, on aurait déjà réglé ce problème qui nous coûte de l'argent inutilement», a-t-il déploré.

Une pelletée au CHLSD de Macamic

Dans le dossier du CHSLD de Macamic, François Gendron a dénoncé le fait qu'on ait décidé d'étudier à nouveau la possibilité d'effectuer une mise aux normes des chambres du 2e et du 3e étage, une option que l'on savait déjà trop coûteuse en 2016, pour finalement revenir à l'idée de construire une annexe sur un espace adjacent.

«Jacques Boissonneault, alors qu'il était PDG du CISSS en 2016, affirmait que tout était canné et qu'on était prêt à procéder. C'était avant que le ministre Barrette ne reprenne le dossier et nous fasse perdre plus d'un an. Mais là, il n'y a plus aucune raison de retarder ça davantage. On devrait procéder à la pelletée de terre avant la fin de la session», a affirmé le député d'Abitibi-Ouest.

Investir en forêt privée

François Gendron a aussi indiqué que l'Agence régionale de mise en valeur des forêts privées de l'Abitibi réclamait un meilleur soutien financier de Québec pour les propriétaires de boisés. Selon l'Agence, il faudrait reboiser 3 millions d'arbres au lieu de 1,5 million afin de maintenir la possibilité forestière sur les lots privés. La possibilité forestière potentielle en forêts privées serait de 1 million de mètres cubes de bois, ce qui alimenterait une usine de transformation pendant un an et demi. Or, elle a atteint un record de 500 000 m3 en 2017.

«Avec une forêt privée plus en santé, on réduit la pression sur la forêt publique, a fait valoir François Gendron. On a la chance d'avoir un ministre régional titulaire du dossier. Il sait qu'il faut reboiser 3 millions d'arbres et que des programmes comme celui de remboursement des taxes foncières pénalisent l'Abitibi-Témiscamingue. Les producteurs de la forêt privée ont droit à un traitement équitable. C'est une demande légitime et pertinente. L'argent est disponible. Tout le monde va en profiter. Pourquoi ça niaise? Ce dossier devrait être réglé depuis au moins un an.»

Son avenir en février

Questionné quant à sa décision sur son avenir politique, le député François Gendron a confirmé qu'elle était arrêtée. «Maintenant, comme je l'ai dit il y a quelques semaines, je vais d'abord la communiquer ès mes commettants. Tout ça devrait se faire d'ici deux à trois semaines», a-t-il précisé.

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