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21 mars 2018

Preissac gèle ses taxes pour l'année 2018

Preissac Nicole Poulin Stephan Lavoie

©Martin Guindon - Le Citoyen Val d'Or - Amos

La pro-maire Nicole Poulin et le maire Stephan Lavoie.

MUNICIPAL. Après avoir abrogé son budget en février sous la pression populaire, le conseil municipal de Preissac a adopté un nouveau budget, le 20 mars, qui prévoit un gel de toutes les taxes pour l'année 2018.

«Nous avons eu une première rencontre lundi soir avec certaines des personnes qui étaient derrière la pétition qui a été déposée au conseil en février. Puis, le conseil a adopté le budget hier soir (mardi) en présence d'une soixantaine de citoyens. On répond à tous les points de la pétition», estime le maire Stephan Lavoie.

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Les nouvelles prévisions budgétaires font état de revenus et de dépenses de 2 282 556 $, en hausse de 5,57 % sur le budget 2017 pour la municipalité de 835 habitants. Différentes hausses des revenus permettent de maintenir la taxe générale sur la valeur foncière à 0,7922 $ du 100 $ d'évaluation pour les propriétés résidentielles, à 1,9022 $ pour les immeubles non-résidentiels et à 2,4687 $ pour les immeubles industriels. La taxe générale couvre l'ensemble des services, incluant depuis deux ans la collecte et le traitement des matières résiduelles.

Un ralentissement

Le maire Lavoie estime que ce nouveau budget est sain et équilibré, en plus de respecter la mission du conseil, qui est d'offrir des services de qualité tout en faisant rayonner la municipalité. Ainsi, des sommes seront consacrées à l'achat d'appareils respiratoires (60 000 $) pour le service des incendies ainsi qu'à l'achat de bouées (50 000 $), certaines avec lumières, pour le balisage du lac Preissac qui facilitera le travail de l'équipe de sauvetage nautique.

Preissac fera aussi l'épandage de l'abat-poussière de façon plus stratégique, installera la signalisation au sentier de vélo de montagne qui est complété à 95 % et améliorera la sécurité et l'accessibilité des personnes à mobilité réduite aux patios et passerelles. Une somme de 20 000 $ sera investie dans le pavage du stationnement au quai municipal dans le secteur des rapides et 30 000 $ sont déjà engagés pour terminer les études du projet de camping. Le conseil continuera de soutenir le Journal l'Alliance et 5000 $ seront investis dans l'embellissement.

«C'est un budget qui nous ralentit dans nos démarches amorcées depuis quatre ans. On a dû mettre plusieurs projets sur la glace parce qu'on ne peut plus maintenir le rythme de nos investissements. Nos surplus sont épuisés. On nous demande quand même d'en faire énormément avec ce qu'on a», affirme Stephan Lavoie, qui se réjouit de voir 14 nouvelles maisons se construire à Preissac en 2017-2018.

Concertation publique

Le conseil municipal souhaite poursuivre ses efforts pour mieux informer la population, et ce, en toute transparence. Il étudie la possibilité de créer un comité qui comprendrait deux citoyens du secteur Tancrède et deux autres du secteur des rapides. Ceux-ci pourront mieux comprendre les enjeux de la municipalité et peut-être éventuellement s'impliquer au sein d'un budget participatif.

Quant à la population, elle sera conviée en avril ou en mai à une concertation publique comme celle qui avait eu lieu au début du mandat précédent. Celle-ci lui permettra d'exprimer ses aspirations pour l'avenir de Preissac, ce qui aidera le conseil dans ses prises de décisions.

Des hausses qui avaient soulevé un tollé

Le premier budget 2018 de Preissac, qui fut abrogé lors de la séance du conseil de février, prévoyait des revenus et des dépenses en hausse de 30 % pour atteindre 2,8 M $. La Municipalité souhaitait investir 693 500 $ en 2018 en immobilisations (comparativement à 228 500 $ dans le nouveau programme triennal adopté le 20 mars).

Pour y parvenir, il augmentait substantiellement les taxes sur les immeubles industriels (53,5 %), visant les mines LaRonde et Westwood. En vertu de la Loi, il devait alors aussi hausser les taxes pour les immeubles résidentiels (6 %), non-résidentiels (49,5 %) et industriels légers (15 %). Ces hausses avaient soulevé un tollé dans la population, notamment après la sortie de la propriétaire du Manoir des Rapides, Nathalie Inkel, qui avait annoncé la fermeture éventuelle de son commerce dans les médias sociaux. La pression populaire a fait reculer le conseil municipal.

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