19 juin 2018

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

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©gracieuseté - Nancy Leblanc - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Quelques élèves de l'école Sainte-Thérèse pendant le tournage d'une scène de la vidéo.

En tout, 270 élèves ont embarqué dans le projet qui consistait à créer un «lipdub», une vidéo où les élèves font semblant de chanter une chanson tout en créant plusieurs mises en scène dans plusieurs endroits de l'école.

Invités à performer sous la chanson «Je suis le vent» de la chanteuse Marie-Mai, les jeunes de l'école amossoise ont réalisé bon nombre de bricolages et de chorégraphies pour agrémenter la chanson. Le dévoilement met fin à un projet qui a nécessité six semaines de préparation et une journée intensive de tournage.

«Ça va être spécial de se voir à la télévision. Le tournage a bien été, puis j'ai pu voir les autres parties de l'enregistrement et j'ai trouvé ça beau. On a mis beaucoup d'efforts là-dedans», a déclaré Hayden D'Astous, un élève de 3e année ayant participé au projet.

«C'était amusant de voir les caméras qui nous regardaient», a pour sa part ajouté Jessie Laroche, une élève en 4e année.

Si les répétitions ont permis aux participants de s'habituer aux différents concepts imaginés par l'équipe de production, ces derniers n'avaient pas trop de difficulté à retenir la chanson qui faisait partie de la bande sonore du film de «La Guerre des Tuques».

©L'Écho/Le Citoyen - Pierre-Olivier Poulin - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Jessie Laroche et Hayden D'Astous qui tiennent le certification d'authenticité de la venue de l'équipe de NoteRythme à l'école Sainte-Thérèse.

Un défi de coordination

Une des difficultés rencontrées lors de l'enregistrement était de contenir les jeunes en place et d'éviter qu'ils apparaissent dans le cadre.

«Quand l'équipe de Radio-Canada nous avait rencontrés lors de la matinée avant le tournage, elle nous a dit que les profs devaient s'occuper d'encadrer et de structurer les élèves. La plus grosse difficulté au cours de la journée était de lâcher prise et de les laisser faire», a avoué une des professeures responsables du projet», Nancy Leblanc.

Par contre, cette dernière salue l'efficacité et la collaboration des enfants lors des répétitions et du tournage.

«On avait installé des rubans pour limiter la circulation à certains endroits et pour interdire d'ouvrir les portes dans certains corridors. Ça ne parait pas sur la vidéo, mais il y a des classes qui travaillaient durant ce temps-là. Ce n'est pas arrivé une fois qu'on devait recommencer une scène parce qu'un élève s'est mis dans la cadre alors qu'il n'avait pas à faire là. On avait presque l'impression qu'on était seul dans la bâtisse», a avoué Mme Leblanc.

L'école Sainte-Thérèse était la première école de l'Abitibi-Témiscamingue visitée par l'équipe de NoteRythme depuis la création des capsules, qui en sont à leur cinquième saison.

En plus de celle-ci, Amos verra une autre de ses écoles participer au projet alors que l'école Sacré-Cœur de Rouyn-Noranda sera également de la partie.