Politique
Retour22 juin 2018
Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca
Guy Bourgeois satisfait de son premier mandat
©Pierre-Olivier Poulin
Guy Bourgeois retire beaucoup de positif de son premier mandat comme député d'Abitibi-Est.
POLITIQUE - «Une équipe forte qui a fait ses preuves», voilà comment le député libéral d'Abitibi-Est, Guy Bourgeois, a qualifié ses quatre dernières années à l'Assemblée nationale lors de son bilan de fin de session parlementaire, vendredi après-midi.
En plus d'énumérer les différents investissements réalisés par son parti au cours du mandat, M. Bourgeois a tenu à rappeler que le taux de chômage se situait en bas de 4% alors qu'il atteignait 7,7 % à son arrivée au pouvoir.
«Le taux de croissance est le plus élevé des 18 dernières années en Abitibi-Témiscamingue; 3600 emplois ont été créés dans la région. Moins de Québécois et de Québécoises sont dans la pauvreté parce qu'on a été capables d'investir afin d'améliorer leur qualité de vie», a soutenu Guy Bourgeois en point de presse.
Le député provincial estime que son comté est dans un bon élan économique avec, notamment, la relance du Plan Nord et la santé des activités minières, mais que d'autres actions devront être posées pour continuer sur ce momentum et que beaucoup de travail reste à faire.
«On doit se concentrer sur la main-d'œuvre. Actuellement, il y a des entreprises qui ne peuvent pas prendre de contrats, faute de main-d'œuvre. Il y a une attrition du développement des opportunités d'affaires en se disant que c'est un beau contrat, mais malheureusement, je n'ai pas les effectifs pour garantir la qualité du travail accompli à des prix compétitifs», a-t-il analysé.
L'immigration et une collaboration avec les peuples autochtones présents sur le territoire sont une option intéressante pour Guy Bourgeois afin de combler les postes dans les différents domaines.
«Historiquement, l'Abitibi s'est développée grâce aux immigrants. Il faut trouver la meilleure façon possible de voir les populations autochtones s'inscrire dans cette dynamique-là. Il y a de l'intérêt de la part des dirigeants à être davantage présents dans les projets majeurs. Par contre, il faut aller plus loin que des ententes entre les compagnies.»
Des départs non-alarmants
Pour le représentant d'Abitibi-Est, les nombreux départs de députés et ministres sortants du Parti libéral ne l'inquiètent pas pour la suite des choses ni pour une quelconque influence lors de l'élection du 1er octobre.
«Ça fait partie du cycle de vie en politique. Je pense que le renouvellement à l'intérieur d'une formation, c'est quelque chose qui arrive à chaque élection. Ça nous permet de renouveler l'équipe et d'amener de nouveaux points de vue. Je pense que c'est un processus normal et j'ai beaucoup de respect pour ceux et celles qui ont pris cette décision», a raconté M. Bourgeois, qui s’est fait élire en 2014.
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