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22 juin 2018

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Le livre ouvert de Falco

La société expose publiquement les résultats de son étude d’impact

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©Patrick Rodrigue - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Si les gens étaient enthousiastes à l’idée de s’informer, ils étaient cependant bien moins enclins à prendre publiquement position sur la démarche d’information de Falco et le projet Horne 5.

Si les résidents de Rouyn-Noranda ont été nombreux à se présenter à la rencontre d’information publique organisée par Ressources Falco pour présenter les résultats de son étude d’impact environnemental et social sur le projet Horne 5, plus rares ont été ceux qui souhaitent exposer publiquement leurs commentaires face à la démarche.

Le 21 juin, une vingtaine d’affiches exposant les grandes lignes de cette étude ont été mises à la disposition de la population au Centre de congrès. On y abordait notamment les questions des émissions atmosphériques, du bruit, des vibrations, du mode d’extraction, du procédé à l’usine ou encore de la gestion des résidus. Plusieurs experts de Falco étaient également présents pour répondre aux questions de la population.

«Les gens de Rouyn-Noranda sont nos meilleurs ambassadeurs. Il est donc important de leur montrer que nous avons tenté de minimiser ou même d’éliminer tous les impacts possibles du projet. Nous espérons, d’ailleurs, que lors de cette rencontre et même après, la population nous fera part de ses inquiétudes. De cette manière, nous pourrons y répondre efficacement», a expliqué le PDG de Falco, Luc Lessard.

Prochaines étapes

L’étude d’impact a été complétée, mais il lui reste cependant à recevoir l’approbation du gouvernement. Par la suite, «Lorsque cette recevabilité aura été obtenue, notre projet aura acquis une bonne légitimité sur les marchés», a fait valoir M. Lessard.

L’étape suivante sera celle du permis et d’une audience du BAPE. «De par son ampleur, Horne 5 y est automatiquement soumis, mais nous allons probablement demander nous-mêmes des audiences. Pour nous, l’acceptabilité sociale est une condition essentielle. Nous voulons donc prendre les devants. Nous visons la mi-2019 pour l’obtention de tous les permis requis», a indiqué Luc Lessard.

Réticences à commenter publiquement

Qu’ils aient été inquiets ou simplement curieux, les Rouynorandiens ont été nombreux à répondre à l’appel, de 16h à 20h, il y avait en permanence de 30 à 40 personnes dans la salle. Cependant, les réticences à s’adresser aux médias étaient grandes. Certains ont refusé catégoriquement tout commentaire, tandis que d’autres ont décliné en expliquant qu’ils travaillaient pour une entreprise interagissant de près ou de loin avec Falco.

Appelée à commenter le projet minier, la conseillère du quartier Noranda, Denise Lavallée, a préféré s’abstenir, précisant qu’elle préférait s’en référer à la mairesse, Diane Dallaire, et à la position officielle du conseil municipal. Elle a cependant salué la formule retenue par Falco pour interagir avec la population.

«Comme la mine va être juste en-dessous de notre fenêtre, on voulait mieux comprendre ce qu’elle va faire, comment seront gérés les résidus, les explosions et les vibrations, etc.», a fini par mentionner une résidente du Vieux-Noranda. «Les photos et les experts nous aident à mieux comprendre. C’est bien. Ça nous permet de sauter des étapes au lieu de se taper un énorme rapport», a ajouté un autre résident. «On a moins l’impression qu’on nous fait un enfant dans le dos», a renchéri la première citoyenne.

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