Pas de carrefour giratoire à la sortie Ouest de Val-d’Or en 2018

©Sophie Rouillard - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Le futur carrefour giratoire doit relier la route 117, la 3e Avenue et de la nouvelle voie de contournement sud de Val-d’Or.

TRANSPORTS - Le carrefour giratoire qui doit être aménagé à l'intersection de la route 117, de la 3e Avenue et de la nouvelle voie de contournement sud, à la sortie Ouest de Val-d’Or, ne sera pas construit en 2018, confirme le ministère des Transports du Québec.

Le processus d'appel d'offres qui avait été fait pour la construction du rond-point a été annulé et devrait être refait à l'automne ou hiver prochain.

«Faire un carrefour de la sorte prend environ 18 semaines. Donc, même si on relançait le processus tout de suite, on n’arriverait jamais à accomplir les travaux en 2018 compte tenu du fait que la date limite pour asphalter est le 15 octobre», a déclaré le conseiller en communication au ministère des Transports, Luc Adam, qui n'a pas voulu dévoiler les raisons précises de l’annulation de l'appel d'offres.

«On regarde plusieurs aspects des soumissions, comme le côté légal, administratif et financier», a indiqué M. Adam, ajoutant que le MTQ espère effectuer la construction du carrefour giratoire vers l'été 2019.

Rappelons que la Ville de Val-d'Or et le gouvernement du Québec doivent défrayer chacun la moitié de la facture dans ce projet estimé à 4 millions $. Or, Norascon a soumis l’offre la plus basse, à 5,29 millions $, contre une soumission de 6,89 millions $ de la part de L. Fournier et Fils, selon les chiffres fournis par le MTQ.

Le député Bourgeois déçu

Questionné à ce sujet lors de son bilan de fin de session parlementaire, le député d'Abitibi-Est, Guy Bourgeois, considère ce délai comme l’une des grandes déceptions de son mandat.

«Non seulement c'est un projet qui est important pour sécuriser le secteur en terme de circulation, mais c'est également important pour toute la fluidité du transport de matériel lourd, qui utilise actuellement des axes à l'intérieur du secteur urbain. On ne veut pas de poids lourds qui circulent près des résidences, a mentionné M. Bourgeois.

«Je suis capable de démontrer que les effets combinés amplifient la problématique de la non-réalisation, donc qui devrait automatiquement nous amener à s'assurer que ce projet-là se concrétise au plus vite», a renchéri le politicien.

M. Bourgeois assure qu'il demeurera en contact avec le cabinet (du ministre des Transports) pour s'assurer que le projet arrive à bon port le plus rapidement possible.

«Je comprends que le Ministère a dû faire une analyse. Moi, ce que je dois faire, à partir de la connaissance de cette décision, c'est de faire en sorte de s'assurer comment on fait pour qu'on recommence le processus le plus rapidement possible. J'ai juste un objectif ultime: la réalisation», a poursuivi le député.

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