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23 juin 2018

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Un «grand câlin d’amour» qui fait réfléchir

Le 50e du Cégep a débouché sur une remise en question

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©Patrick Rodrigue - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Parmi les initiatives mises en œuvre lors des activités entourant le 50e du Cégep figure l’acquisition de toiles peintes par des artistes de la région ou qui sont passés par le collège régional. «Nous en avons obtenu une quarantaine et nous nous sommes do

Les festivités entourant le 50e anniversaire du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue ont permis à ce dernier de constater tout le chemin parcouru, mais aussi et surtout de réfléchir à son avenir.

«Ces festivités ont été, pour nous, comme un grand câlin d’amour de la population. Partout, nous avons toujours été bien accueillis. On sentait que les gens étaient contents de nous voir. Je tiens d’ailleurs à souligner le travail du comité organisateur, qui est parvenu à tenir des activités distinctes dans chacune des cinq MRC. C’était un beau clin d’œil au caractère régional du Cégep», a commenté le directeur général du collège, Sylvain Blais.

Il faut dire que cela n’a pas toujours été le cas. Lors de sa fondation, en 1967, le nom officiel de l’établissement était Collège de Rouyn. «Jusqu’à la fin des années 1990, la mentalité qui prévalait, c’était que chaque fois qu’on ajoutait quelque chose à un territoire, on le retirait aux autres, a rappelé M. Blais. Mais en 1999, nous nous sommes dotés d’un plan directeur. À partir de ce moment, nous avons tous ramé dans la même direction.»

Mieux desservir le Témis et l’Abitibi-Ouest

Les activités du 50e ont aussi permis au directeur général de constater sur le terrain certaines réalités, notamment le fait que l’Abitibi-Ouest et le Témiscamingue soient moins bien desservis que les trois autres MRC.

«C’est un gros enjeu, et nous allons devoir y réfléchir, a reconnu Sylvain Blais. On sait que le taux de diplomation est moins élevé sur ces deux territoires. Il est donc important que nous trouvions un moyen d’y être plus présents. Reste à voir de quelle manière. C’est sûr que les nouvelles technologies peuvent nous aider, mais ça ne règlera pas tout.»

Rareté de la main-d’œuvre

L’autre défi majeur auquel sera confronté le Cégep est celui de la rareté de la main-d’œuvre. «Si nous attirons des étudiants en faisant miroiter un enseignement de grande qualité, ça nous prend aussi du personnel enseignant de grande qualité. Nous devons recruter les meilleurs. Or, comme nous subissons une grosse compétition de la part du secteur privé, ça devient de plus en plus difficile», a fait observer M. Blais.

Malgré tout, le directeur général demeure confiant face à l’avenir. «Notre cégep possède une âme forte et il est bien ancré dans sa région. Tant que nous allons demeurer à l’écoute de nos gens, je ne serai jamais inquiet», a-t-il indiqué.

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