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04 juin 2018

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

Un Valdorien d'adoption s'impose en sports de combat

©gracieuseté

Huit ans après avoir arrêté de pratiquer le karaté et le kick-boxing dans un contexte compétitif, Yanick Racicot a effectué un retour en force et s'est qualifié pour la Coupe du monde qui aura lieu à Dublin en Irlande, du 27 octobre au 2 novembre.

Originaire de Hearst, celui qui habite Val-d'Or depuis quelques années revendique quelques titres nationaux à son actif. Il avait toutefois cessé la compétition lorsqu'il s'est amené dans la région pour travailler dans le domaine minier.

Avec maintenant un horaire qui lui permet de mieux conjuguer travail et passion, soit sept jours de travail et sept de congé, le combattant a repris ses activités il y a trois mois avec quelques membres de l'équipe nationale.

«Quand je les voyais combattre et voyager un peu partout dans le monde, je me suis rendu compte que ça me manquait et ça m'a donné le goût de recommencer», s'est exprimé l'athlète.

Sa longue absence des tatamis n'a pas empêché Racicot de tirer son épingle du jeu alors qu'il a récolté une médaille d'or en karaté et une autre en kick-boxing lors du Championnat national de la World Karate Commission Canada qui s'est déroulé du 18 au 20 mai à Ottawa.

«Je dois dire que je suis extrêmement heureux et fier de ce que j'ai accompli. Je n'ai jamais arrêté de m'entraîner, mais ça faisait juste quelques mois que je recommençais à me battre et il fallait que je retrouve mes réflexes. Ça me donne énormément de confiance pour la suite des choses et ça augmente mon estime personnel», a avoué Racicot au téléphone.

Une polyvalence cruciale

Combattant chez les poids lourds, le Valdorien d'adoption avoue que la combinaison du karaté et du kick-boxing lui apporte certains outils qui lui permettent de battre ses adversaires.

«J'aime mélanger les deux styles. Ça m'amène à être plus précis dans mes coups et d'être meilleur lorsque je suis à une bonne distance du combattant en face de moi.»

Pesant environ 230 livres, Racicot est un des combattants les plus légers de sa catégorie. Dans certains cas, il concédait 20 à 30 livres comparativement à son adversaire. Toutefois, cette différence de poids amène son lot d'avantage, selon lui.

«Le style de combat n'est pas le même entre un poids léger et un poids lourd. Habituellement, ces derniers travaillent plus en puissance et demeure plus immobiles. Moi, je travaille plus en vitesse et en explosion pour l'emporter. Par la suite, j'ai une très bonne capacité d'analyse et je suis capable de bien déceler le non verbal de mes adversaires. Ça me permet de trouver des failles et de les exploiter à mon avantage», a analysé le champion national.

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