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05 juin 2018

Projet Authier: 1300 signatures pour un BAPE

La Ville d'Amos maintient le cap pour la semaine du 11 juin

MUNICIPAL. Le Comité citoyen de protection de l'esker a demandé à la Ville d'Amos de préciser sa position face au projet Authier de Sayona Québec, lors de la séance du conseil du 4 juin. Le maire Sébastien D'Astous a toutefois réitéré qu'il fera connaître son plan de match dans la semaine du 11 juin.

Accompagnés de quelques membres, les co-porte-parole Élise Blais Dowdy et Rodrigue Turgeon ont rappelé au conseil municipal que la pétition réclamant des audiences publiques du BAPE et des études indépendantes a déjà recueilli 1300 signatures. Ils ont invité les élus à emboîter le pas de plusieurs autres organismes et de demander à leur tour que le projet minier situé à La Motte, à proximité de l'esker Saint-Mathieu-Berry, soit examiné par le Bureau des audiences publiques sur l'environnement (BAPE).

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On veut bien comprendre le dossier avant de se prononcer -Sébastien D'Astous

«On travaille avec des hydrogéologues, on veut être bien aiguillés dans ce dossier. La semaine prochaine, on pourra vous dire où on en est rendus dans notre réflexion, comme nous nous sommes engagés à le faire. Si on n'a pas une position formelle à vous présenter, on va au moins vous dire notre plan de match. Ce n'est pas un dossier qu'on prend à la légère», a notamment répondu le maire D'Astous, tout en reconnaissant partager plusieurs des préoccupations du Comité citoyen.

Se faire entendre

Rodrigue Turgeon a rappelé que le Comité, qui regroupe environ 5100 membres, existait pour faire entendre la voix des citoyens préoccupés par la protection de l'esker.

«Le Comité est là pour s'assurer que vous puissiez prendre l'opinion des gens. On est aussi conscients qu'il existe d'autre voix et que vous avez à jongler avec tout ça. Le BAPE, ce n'est pas pour s'opposer au projet, mais pour que la ministre puisse bien entendre la population avant de prendre sa décision», a-t-il dit au maire et aux conseillers.

«Des audiences du BAPE permettraient de rassurer la population», a renchéri Michel Derome, membre du Comité.

Une séance publique à Amos?

Le Comité a aussi demandé à la Ville d'organiser une séance publique ou de participer à une rencontre informelle avant les audiences publiques de Sayona, prévues le 19 juin à La Motte et le 20 juin à Pikogan, afin de permettre les échanges avec les élus sur les études de la compagnie.

Le maire D'Astous n'a pas fermé la porte à une possible rencontre, mais il a rappelé que la Ville n'avait pas l'intention de faire une consultation publique sur le projet, qu'il s'agissait plutôt du devoir de la minière. «Nous allons assister aux consultations publiques pour questionner Sayona et représenter notre population», a-t-il précisé.

Revimat dénonce le refus de La Motte

Le Regroupement Vigilance Mines de l'Abitibi et du Témiscamingue (Revimat) dénonce le refus du conseil municipal de La Motte d'organiser une assemblée publique avant la consultation du 19 juin de Sayona, comme deux de ses membres l'ont demandé à la séance du 14 mai. Dans une lettre, la Municipalité réitère son intention d'organiser une rencontre réservée exclusivement à ses citoyens après qu'ils aient pu prendre connaissance du projet lors de la consultation publique. Cette rencontre, dont la date n'a toujours pas été déterminée, servira à recueillir leurs commentaires, préoccupations et inquiétudes. Or, Revimat souhaite que des représentants de groupes environnementaux et de défense des citoyens puissent y exprimer et s'exprimer. La Motte ne s'est toujours pas prononcé quant à la possibilité de réclamer la tenue d'audiences devant le BAPE. Elle devrait normalement le faire dans la semaine du 11 juin, comme la Ville d'Amos.

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