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07 juin 2018

Dominic Chamberland - dchamberland@lexismedia.ca

Une arrestation et plus de peur que de mal au Carrefour

©Photo – Dominic Chamberland

Décidément, c’est la semaine. Trois jours après Senneterre, on a à nouveau eu recours au confinement barricadé par mesure préventive dans une école de la Commission scolaire de l’Or-et-des-Bois (CSOB), jeudi après-midi, cette fois à la polyvalente Le Carrefour de Val-d’Or.

L’opération policière a débuté vers 13h45 et s’est terminée environ deux heures et demie plus tard. Cette opération a été déclenchée quand la Sûreté du Québec a reçu des informations à l’effet qu’une personne avait tenu des propos menaçants au sujet de la polyvalente.

«Nous avons estimé que ces propos, qui nous ont été rapportés aujourd’hui (jeudi), étaient suffisants pour alerter la direction de l’école et pour appliquer les procédures de confinement barricadé, un plan d’urgence pour lequel les professeurs sont formés», a indiqué Jean-Raphaël Drolet, porte-parole régional de la SQ.

Celui-ci a assuré qu’aucune arme n’a été impliquée dans l’incident et que personne n’a été blessé. Pas de panique et plus de peur que de mal donc, mais une personne a été arrêtée vers 14h dans le secteur de la polyvalente en lien avec cette affaire, un garçon d’âge mineur selon nos informations.

Agir en prévention

Question de ne prendre aucune chance, le confinement barricadé a servi à s’assurer qu’il n’y avait aucun danger et que tout le monde était en sécurité. «Nous préférons agir en prévention qu’en réaction. Aucun événement fâcheux n’est survenu à l’intérieur de l’école», a souligné l’agent Drolet.

Des ambulanciers et des travailleurs sociaux ont été appelés sur les lieux au cas où des élèves auraient eu besoin de services à la suite des événements. «C’est un filet de sécurité, si des gens ne se sentent pas bien», a précisé Jean-Raphaël Drolet.

Des parents d’étudiants croisés près de l’école ont semblé apprécier la façon de faire de la police et de la Commission scolaire. «C’est énervant sur le coup d’apprendre ça, mais en même temps, c’est rassurant de savoir qu’on ne lésine pas avec la sécurité de nos enfants», a mentionné une maman d’élève.

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