Le feu ravage une maison à Preissac

Les pompiers ont mis quelques heures pour maîtriser l’incendie qui a ravagé cette résidence à Preissac.

Une résidence de la rue Principale à Preissac a été la proie des flammes, dimanche en fin d’après-midi.

Personne n’a été blessé et la résidence est vraisemblablement une perte totale. Les occupants de la maison – un couple et trois enfants – étaient absents quand l’incendie a éclaté. La famille a été prise en charge par la Croix-Rouge.

«D’après nos recherches, le feu serait d’origine électrique. Il aurait pris naissance dans le cabanon qui était annexé à la maison, a indiqué Gilles Prévost, directeur du Service incendie de Preissac.

«Le feu s’est rapidement propagé. Le problème pour nous se trouvait dans la complexité de la structure, a-t-il précisé. Le bâtiment est une perte totale même s’il est encore debout, à cause de toute l’eau qu’on a dû utiliser et de tout ce qu’il a fallu enlever pour éteindre le feu», a expliqué M. Prévost.

Considérant l’ampleur de l’incendie, les pompiers volontaires de Preissac ont dû faire appel à leurs collègues d’Amos (avec un camion-citerne et un camion-échelle) pour venir à bout du brasier.

Contraints de travailler dans des conditions fort difficiles à cause du temps très chaud, une vingtaine de pompiers ont mis un peu plus de six heures pour maîtriser l’incendie. «Nous avons reçu une très bonne aide des ambulanciers pour prévenir les coups de chaleur aux pompiers», a souligné le chef Prévost.

Des gens dans la maison?

Fait à noter, les pompiers n’ont pas commencé à éteindre le feu dès leur arrivée sur les lieux, puisque selon les premières informations qu’ils avaient reçues, des enfants étaient pris à l’intérieur de la résidence. Des informations qui, heureusement, étaient erronées.

«Quand on nous informe qu’il y a des gens dans la maison, la priorité est d’aller les chercher et non d’éteindre, a signalé Gilles Prévost. Après que nos recherches aient confirmé que personne ne se trouvait dans la maison, on a pu commencer à éteindre. Les policiers nous ont d’ailleurs été d’une précieuse aide pour retracer les gens; le père était au travail alors que la mère et les enfants étaient en ville», a-t-il raconté.

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