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17 juillet 2018

Des citoyens réclament le droit d’utiliser leur abri «tempo» durant l’été

©Photo - Archives

Pour le moment, il est interdit d’utiliser des abris d’hiver durant l’été à Val-d’Or, peu importe le secteur.

MUNICIPAL. Des citoyens vivant en périphérie de Val-d'Or réclament à la Ville de changer le règlement municipal pour leur permettre d’utiliser leur abri d’hiver, communément appelé des abris «tempo», tout au long de l’année pour y entreposer leurs biens.

Présentement, sur le territoire de Val-d’Or, il est interdit d’avoir un abri d’hiver sur son terrain durant l’été. Plus précisément, l’abri ne peut être ouvert que pendant 6 mois durant la période hivernale. 

«La Ville interprète que ce sont des abris pour les automobiles. Mais nous, au fil du temps, on réalise qu’on les voit plus comme des abris tout simplement. Les gens les utilisent pour autre chose lorsque ce n’est plus l’hiver», explique Jean-Gilles Racicot, qui agit à titre de porte-parole pour le groupe de citoyens qui proviennent des lacs Clair, Lemoine, Simard et Savard. 

M. Racicot raconte que des documents réclamant la désinstallation de ces abris, qu’il considère comme des mises en demeure, ont été envoyés aux citoyens concernés. 

«Ça nous affecte énormément. Avec les termes très durs de ces lettres et les amendes qui y sont inscrites, soit de 100 $ à 3000 $, moi je considère que c’est une mise en demeure», lance le citoyen. 

Jean-Gilles Racicot

©Sophie Rouillard

Jean-Gilles Racicot estime que les citoyens habitant près des lacs Clair, Lemoine, Simard et Savard devraient avoir le droit d’utiliser les abris d’hiver durant la période estivale.

Injustice 

De son côté, le maire Pierre Corbeil est perplexe face à cette demande. Le premier magistrat estime qu’il serait injuste de donner ce droit à certains citoyens et de le refuser à d’autres. «Je ne peux pas réglementer une ville juste dans un coin et que ce soit différent ailleurs, croit M. Corbeil. Quand c’est bon pour l’un, c’est bon pour l’autre. Si je donne le droit aux abris «tempos» aux résidents de ces quatre lacs, je ne vois pas pourquoi les autres ne pourraient pas le faire. Ça aurait l’air de quoi?» 

Jean-Gilles Racicot, pour sa part, n’y voit pas de problèmes. 

«Il y a peut-être des distinctions à faire entre les centres-villes et les villégiatures, lance M. Racicot. Qu’importe ce que les gens de la Ville vont nous dire. Nous, on veut faire valoir nos points de vue et nos arguments. Ils pourront bien dire ce qu’ils voudront.» 

Le regroupement des citoyens de ce secteur, qui compte environ 200 personnes, prévoit envoyer une pétition à la Ville de Val-d’Or d’ici trois semaines pour tenter de faire changer les choses. 

Val-d’Or en bref 

Sens unique 

La rue Iberville, près de la Place Agnico Eagle, sera convertie en sens unique par mesure de sécurité. Le tout sera effectif d'ici quelques semaines. Un avis sera émis par la municipalité pour la population. 

Déménagement du Juvaldo 

La Ville de Val-d’Or a accepté d’octroyer 21 000 $ pour relocaliser les locaux du Club Juvaldo au 791 2e Avenue. Le club de judo y sera installé en attendant la fin des travaux du Complexe multisport Fournier qui est présentement en construction. 

Église Saint-Joseph 

Le projet des 60 logements qui remplaceront l’église Saint-Joseph sur la rue Champlain a été retardé puisque les plans fournis par l’entrepreneur à la Ville n’ont pu être acceptés pour plusieurs raisons techniques. 

Maison d'hébergement à Rouyn-Noranda 

La Ville de Val-d’Or a donné son appui moral au projet de maison d’hébergement à Rouyn-Noranda de la Société canadienne du cancer. L’endroit permettra de donner un peu de répit aux patients subissant des traitements de radiothérapie, tout en restant à proximité des services sans avoir à effectuer plusieurs déplacements en voiture. 

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