17 juillet 2018

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

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©Pierre-Olivier Poulin - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Le cycliste de Val-d’Or Simon Dubuc en est à sa deuxième participation au Tour de l’Abitibi, qu'il fait avec l'équipe du Québec cette année.

«Déjà que je trouvais ça exceptionnel de courir en Abitibi l’an dernier, cette année le sera encore plus parce que je vais le faire à Val-d’Or. De plus, c’est la 50e édition, donc c’est vraiment un superbe événement que je ne voulais pas manquer», a commenté d’entrée de jeu Simon Dubuc, sélectionné par l'équipe du Québec pour l'actuel Tour de l'Abitibi. 

Après avoir pris le 70e rang l’an dernier, à 6 minutes et 33 secondes du vainqueur (l’Américain Riley Sheehan), Dubuc compte prendre cette expérience acquise pour connaître davantage de succès. 

«Je me concentre un peu plus sur les résultats et je vais peut-être essayer d’atteindre quelques top 10. L’étape que je vise surtout, c’est le contre-la-montre, parce que c’est une épreuve que j’apprécie particulièrement. Si je performe bien, je peux bien me positionner au classement général, surtout que des échappés de deux à trois minutes, c’est assez rare dans ce Tour», a souligné l'athlète de 18 ans. 

Très honoré 

Rencontré quelques jours avant le début de l’événement, Simon Dubuc, qui court habituellement pour l'équipe régionale Iamgold, se dit très honoré de faire partie de l’équipe du Québec, qui regroupe les meilleurs espoirs de la province. 

Malgré la perte de quelques éléments, il estime que son équipe peut faire du bruit lors du Tour. «C’est sûr qu’on a perdu nos deux ou trois meilleurs cyclistes, car ils ont été retenus pour faire partie de l’Équipe nationale canadienne. C’est vraiment bon de voir plusieurs Québécois avec eux, mais l’équipe du Québec va quand même être d’un gros calibre», a affirmé Dubuc, qui considère les Américains comme l’équipe à battre cette année. 

L’importance des détails 

Avec un enjeu d’une telle envergure, l’Abitibien ne comptait rien laisser au hasard et a dû se préparer de manière rigoureuse et complète pour être au maximum de ses capacités une fois le départ donné, sans toutefois se brûler.  

«C’est important de conserver son énergie parce que les étapes sont longues et que c’est jour après jour. Mine de rien, on fait quand même 600 km en six jours», a fait remarquer Dubuc.  

Malgré l’effort physique déployé dans cette compétition, un volet psychologique est également exploité selon lui, car les tracés sont souvent très plats  

«Tu tombes dans la lune juste cinq minutes et tu te retrouves derrière le groupe. Il faut toujours rester alerte, porter une attention aux opportunités et faire attention aux chutes parce qu’il y en a beaucoup au Tour de l’Abitibi. C’est une particularité de l’événement puisqu’il y a plusieurs styles de coureurs qui se côtoient», a-t-il expliqué.