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22 juillet 2018

Hommage bien mérité pour des pionniers du Tour

Dans l’ordre: Pierre Harvey, Éric van den Eynde, Léandre Normand, Marc Lemay, Claude Pagé et Pierre Corbeil, maire de Val-d’Or.

Le Tour de l’Abitibi a marqué dignement ses 50 ans en créant son Temple de la renommée et en y intronisant ses premiers membres, samedi soir à Val-d’Or.

Sans surprise, les Léandre Normand, Claude Pagé et Marc Lemay ont été admis à titre de bâtisseurs, aux côtés de Pierre Harvey et Éric Van den Eynde, deux athlètes d’exception qui ont marqué les débuts du Tour dans les années 70. Qui plus est, la Ville de Val-d’Or, ville-hôtesse en 2018 et en 21 autres occasions au fil des ans, a été admise à titre de partenaire.

«Il a été très facile d’identifier les 20 premières personnes que nous voulons honorer. Malheureusement, on ne peut pas introniser tout le monde dès la première année. Toutefois, nous allons leur rendre hommage et faire en sorte que ces personnes ne soient jamais oubliées», a déclaré Suzanne Fortin, présidente du Tour.

L’initiative sera en effet répétée l’an prochain à Rouyn-Noranda, en 2020 à Amos puis à tous les cinq ans par la suite.

Choix évidents

«Pierre Harvey et Éric Van den Eynde étaient des choix évidents à titre d’athlètes, a noté Mme Fortin. En plus d’être d’anciens champions du Tour dans les années 70, ce sont deux personnes qui ont fait beaucoup pour le sport, pour le cyclisme, et qui ont été des athlètes émérites.»

Du même souffle, la présidente souligne que les trois bâtisseurs honorés étaient des incontournables.

«Léandre Normand a été un visionnaire qui, peut-être sans le savoir, a bâti quelque chose de grandiose. C’est grâce à lui si le Tour est reconnu internationalement et procure tant de visibilité à notre région. Sans lui, il n’y aurait pas de Tour de l’Abitibi. Il mérite amplement son surnom de Père du Tour.»

«Claude Pagé avait le Tour tatoué sur le coeur, et il l’a porté à bout de bras. Il n’a pas eu peur d’innover, comme avec le départ sous terre. C’est devenu la signature du Tour. Ce fut une idée de génie. S’il n’avait pas été là pour cogner aux portes, pour aller voir les villes, le Tour ne serait pas ici en 2018.»

«De par ses rôles dans les différentes sphères du cyclisme, Marc Lemay a toujours travaillé pour faire avancer la cause de ce sport et, par extension, du Tour de l’Abitibi. Il est associé au Tour depuis la toute première année, à titre d’athlète, et ne s’en est jamais séparé», ajoute-t-elle.

Ce qu’ils ont dit

  • Léandre Normand
  • «C’est quelque chose d’émouvant. Même si les gens te surnomment le Père du Tour, te félicitent, te disent bravo, te remercient, le fait que ce soit reconnu officiellement me touche beaucoup. Il y a tellement eu d’événements qui sont venus au monde prometteurs mais qui n’ont pas duré, parce qu’il n’y a pas eu de relève, parce que les gens en place n’ont pas pu continuer pour des circonstances hors de leur contrôle. C’est tout un exploit que 50 ans après, le Tour existe toujours. C’est grâce à la passion des gens qui ont porté le flambeau et qui ont poursuivi l’oeuvre, malgré les difficultés.»
  • Claude Pagé
  • «Le fait d’être intronisé au Temple de la renommée du Tour représente une reconnaissance, surtout qu’elle vient de mes compatriotes. Quand des étrangers te disent que tu es beau, c’est agréable, c’est gratifiant. Mais quand tes compatriotes te disent ‘on est bien content de ce que tu as fait’, c’est un plus bel honneur encore. Le Tour de l’Abitibi, ç’a été les plus belles années de ma vie. De contribuer au développement du Tour, à son internationalisation, m’a donné un grand degré de satisfaction. Quand je me promenais près de la ligne d’arrivée, ça me faisait plaisir d’entendre les gens dire qu’ils étaient fiers de voir des Russes chez nous, des Hollandais chez nous. Ça voulait dire qu’on avait fait quelque chose de spécial.»
  • Marc Lemay
  • «C’est grâce au Tour de l’Abitibi si j’ai gravi l’escalier pour me rendre jusqu’au niveau international du sport cycliste. Si je n’avais pas eu le Tour de l’Abitibi comme carte de visite, pour parler au monde, pour me présenter, je suis certain que ma carrière, tant comme administrateur à la Fédération québécoise, à l’Association cycliste canadienne, à l’Union cycliste internationale, aurait été différente. Aucun événement en Abitibi ne reçoit une couverture nationale comme le Tour. C’est la meilleure forme de publicité qui soit pour la région.»
  • Pierre Harvey
  • «Ça arrive à un moment où tu as 16, 17, 18 ans et qui est déterminant dans la carrière d’un athlète. C’est là que tu vois si tu as le potentiel de continuer. Tu es habitué de courir dans ta région, ensuite au Québec, et là, tu as des coureurs qui arrivent de l’extérieur du Québec. Le niveau de compétition augmente et souvent, c’est le plus haut niveau de compétition que tu as connu dans ta vie. C’est sûr que ce sont des souvenirs importants.»
  • Éric Van den Eynde
  • «Une telle récompense est toujours intéressante parce qu’à un certain moment de ta vie, tu as affiché de l’intensité et on reconnaît que dans cette période-là, tu as fait quelque chose qui, pour plusieurs personnes, semble extraordinaire. C’est flatteur après autant d’années. Sans les administrateurs, il n’y a pas de Tour. Si tu suis une chaîne logique, ce sont ces gens qui sont les plus importants. Je n’aurais jamais gagné le Tour, si Léandre Normand n’avait pas créé le Tour. Je trouve que ça commence là, avec les administrateurs.»

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