Économique
Retour07 juillet 2018
Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca
Les investissements étrangers dans la région devraient quadrupler en 2018
©Patrick Rodrigue - Le Citoyen Val d'Or - Amos
Selon l’ISQ, la vigueur du secteur minier expliquerait en grande partie la croissance marquée des dépenses en immobilisations prévues en 2018. Sur la photo, une partie des futures installations de Ressources Falco à Rouyn-Noranda.
Dopées par la vigueur du secteur minier, les dépenses en immobilisations non résidentielles effectuées sur le territoire de l’Abitibi-Témiscamingue par des entreprises sous contrôle étranger devraient connaître un bond phénoménal en 2018.
Le plus récent Bulletin sur les investissements publics et privés publié par l’Institut de la statistique du Québec révèle qu’en 2018, ces dépenses devraient atteindre 81,2 M $. Elles étaient de 16,3 M $ en 2017.
Cela représente donc une croissance exceptionnelle de 398,1 %, ce qui place la région loin devant Lanaudière qui, avec son écart positif de 38,1 %, arrive au deuxième rang en matière de dépenses en immobilisations sous contrôle étranger. Pour l’ensemble du Québec, l’ISQ évoque un gain de 5,6 %.
Les dépenses en immobilisations non résidentielles sous contrôle canadien devraient, quant à elles, se chiffrer à 1,043 milliard $ pour 2018. Cela correspond à une hausse de 9,8 % par rapport à 2017.
Avec des investissements globaux, toutes catégories et propriétés confondues, qui devraient totaliser 1,083 milliard $ en 2018, l’Abitibi-Témiscamingue enregistrerait une croissance de 16,0 %. Il s’agit de la plus importante des 17 régions administratives et d’un écart important par rapport à la moyenne québécoise, qui devrait atteindre 5,1 %.
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