09 juillet 2018

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

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©Pierre-Olivier Poulin - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Alexandre Forest a remporté le Prix du Jury de la 16e édition du Concours de la Relève.

Finissant de l’École nationale de l’humour en 2016, le comédien était en compétition avec Nic Audet et Pierre-Yves Roy-Desmarais (gagnant du prix du public) lors de la finale du concours présentée lors de la soirée Gala de vendredi dernier, à la Cité de l'Or de Val-d'Or.

Proposant un numéro personnel sur le sujet de la masculinité et sa définition un brin flou par moment, Alexandre Forest a remporté une bourse de 4000 $ et une place parmi plusieurs gros noms de l’industrie qui ont gagné ce prix avant lui, dont Phil Roy, Guillaume Wagner et François Bellefeuille.

«Au départ, tu fais le concours plus pour le plaisir de le faire que pour les prix. Donc, quand les gens annoncent ton nom, tu te dis: ‘’Mon doux seigneur ! Pourquoi autant d’amour et de gentillesse?’’ Je suis bien émotif, je suis encore sous le choc de l’émotion et je suis bien heureux», a déclaré tout sourire le vainqueur.

«Pendant la finale, j’ai écouté les deux autres prestations et autant Nic que Pierre-Yves ont fait des spectacles incroyables qui m’ont fait beaucoup rire. C’est également pour cette raison que j’ai été autant surpris de gagner, car j’étais aux côtés de deux gars talentueux avec de solides numéros», a commenté le récipiendaire.

©Pierre-Olivier Poulin - Le Citoyen Val d'Or - Amos

En plus d’une bourse de 4000$, une plaque commémorative a été remis à l’humoriste pour sa victoire.

Un tremplin possible

Alexandre Forest est conscient qu’un prix de la sorte ne peut qu’amener du positif pour la suite des choses. «Ça peut être définitivement un bon tournant pour ma carrière et ça regarde bien pour l’avenir quand on y pense. Quand t’as des gens comme Rosalie [Vaillancourt] et d’autres vainqueurs dans les années antérieures qui ont des carrières qui vont vraiment bien, on dirait que ça te donne des étoiles dans les yeux», a-t-il raconté.

Inspiré dans son écriture par la franchise et l’authenticité des «stand-up» américains et britanniques, le jeune humoriste croit que le côté personnel de son monologue a peut-être joué un rôle dans sa victoire.

«Si c’est le cas, je suis excessivement content parce que c’est ce que j’aime faire sur scène, c’est-à-dire être très introspectif et aller dans des zones un peu plus vulnérables de ma personne que certaines personnes ne vont pas oser parler à voix haute, puis je le crie devant des centaines de personnes ici», a-t-il précisé.