10 août 2018

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

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©Pierre-Olivier Poulin - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Éric Allaire et Dominic Proulx-Fournier participeront à leur premier triathlon Ironman, une épreuve totalisant 226 kilomètres qui aura lieu au Mont-Tremblant.

Les trois athlètes feront face à leur plus grand défi sportif à vie alors qu’ils nageront pendant 3,8 kilomètres, en pédaleront 180 pour finir avec un marathon de 42,2 km. 

«Si on fait le total, c’est pas moins de 226 kilomètres. Ce qui est le plus dur, selon moi, ce n’est pas l’épreuve le jour même, c’est la préparation qui englobe tout ça. Veut, veut pas, on travaille au minimum 45 heures par semaines. Ensuite, il faut que tu ajoutes 10 à 15 heures d’entraînement. Combiner travail, famille et entraînement, ce n’est pas simple», a déclaré Dominic Proulx-Fournier. 

Cycliste de haut niveau, ce dernier s’est mis à la course à pied après sa participation à Senneterre à Pied en 2011. Voyant qu’il était capable de combiner les deux sports, celui qui siège dans le comité de l’événement de sa municipalité a décidé de commencer la natation pour pouvoir effectuer des triathlons. 

«Je crois que Senneterre à Pied peut être une source de motivation et on le voit vraiment. Par exemple, on va à Ottawa pour faire le marathon et quand je regarde la liste des inscriptions, il y a environ 15-20 personnes qui viennent de notre municipalité. Que ce soit juste pour un 5, 10, 21 ou 42 kilomètres, le fait de se déplacer pour le faire, ça te montre que la personne est motivée à le faire. Ç’a un bon impact sur la population», a ajouté Proulx-Fournier 

Une motivation supplémentaire 

Pour ce type d’épreuve, toutes les sources de motivation sont plus que bienvenues pour les athlètes. Étant un groupe de trois Senneterriens qui participeront à l’épreuve, le tout pourra être plus facile à traverser, surtout que plusieurs impondérables peuvent modifier la difficulté du triathlon. 

«Il peut faire très chaud ou il peut mouiller énormément. Il y a beaucoup de contraintes, comme par exemple, le fait qu’on soit 1700 personnes en même temps dans le lac, ce qui fait en sorte que tu as toujours quelqu’un collé sur toi», a expliqué Éric Allaire. 

Toutefois, le fait d’être en compagnie d’un proche peut également aider à la préparation de l’épreuve. 

«On s’encourage et on peut faire l’entraînement ensemble. On peut aussi partager nos programmes d’alimentation, nos façons de faire et notre plan de match. Des fois, ce que tu n’aurais pas pensé faire, peut-être que l’autre va le faire. Et à la fin, ça fait quelqu’un que tu connais à prendre dans tes bras quand c’est fini», a mentionné Dominic Proulx-Fournier.